De manière inattendue, l’inflation en France est restée à un niveau record en novembre, défiant le ralentissement ailleurs dans la zone euro et atténuant les appels à des hausses de taux plus lentes.
Les prix à la consommation dans la deuxième économie européenne sont en hausse de 7,1% en glissement annuel, égalant la hausse d’octobre, a annoncé mercredi l’Insee. Les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient à une hausse de 7 %.
Le rapport français intervient après de faibles lectures d’inflation mardi, dans les deux Allemagne Espagne et Belgique. Les données pour la zone euro de 19 nations sont attendues plus tard dans la journée, les économistes prévoyant un ralentissement modeste, le premier en un an et demi.
Cela donnera aux décideurs de la BCE une dernière mise à jour sur les taux d’intérêt avant de décider le 15 décembre du montant des coûts d’emprunt à augmenter pour ramener l’inflation vers l’objectif de 2 %.
Les responsables ont opté pour des hausses consécutives de 75 points de base lors des deux dernières rencontres. La question est maintenant de savoir s’ils vont ralentir cet élan à un demi-point de pourcentage, d’autant plus que le continent est au bord de la récession.
La force de l’inflation sous-jacente – la mesure qui exclut les prix de l’énergie et des denrées alimentaires – pourrait fournir un argument pour que les décideurs politiques s’en tiennent à de fortes hausses lors de la hausse des taux d’intérêt. Les économistes s’attendent à ce que la lecture reste stable à 5% en novembre, même si le nombre de cœurs diminue.
Le rapport de la France a montré que les prix des produits alimentaires et industriels ont accéléré tandis que les coûts énergétiques des ménages ont chuté, alors même que le gouvernement a réduit les rabais sur le diesel et l’essence. Les prix des services augmentent de 3 % sur un an, contre 3,1 % en octobre.
« Nerd du Web primé. Sympathique expert de l’Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation. »