L’Institut du monde arabe à Paris annonce la liste des finalistes du Prix de littérature arabe 2023 en France

L’Institut du monde arabe à Paris a annoncé la liste restreinte des romans sélectionnés pour la onzième session du Prix de littérature arabe, décerné chaque année par l’Institut à la meilleure œuvre littéraire arabe publiée en français ou traduite de l’arabe vers le français.
L’Institut du monde arabe à Paris a annoncé que huit romans d’écrivains d’Algérie, d’Égypte, d’Irak, du Koweït, du Liban et de Syrie étaient en lice pour le prix 2023.

Romans sélectionnés

Les romans sélectionnés sont : « The Gates of Heaven » de Talib Al-Rifai du Koweït, traduit par Luc Barbulescu, « I Remember Fallujah » de Furat Al-Ani d’Irak, « Basatine Al-Basra » de Mansoura Ezz El-Din d’Egypte, « The Five Sisters » de Salma Kojok du Liban, « On the Greenwich Line » de Shady Lewis d’Egypte, « If I Had a Franc » d’Abdul Karim Al-Saifi d’Algérie et « The Place du vent » de Samar Yazbek de Syrie. Ces romans ont été sélectionnés par un comité parmi les nombreux romans reçus par l’administration de l’Institut du monde arabe à Paris pour participer au concours.
Le jury – qui comprend des écrivains, des penseurs et des professionnels des médias de France et du monde arabe – se réunira en novembre prochain pour sélectionner le roman gagnant parmi les huit romans présélectionnés. Une cérémonie officielle se tiendra au siège de l’Institut du monde arabe à Paris le 28 novembre 2023 pour annoncer le lauréat.

Historique du prix et ses objectifs

Le Prix de littérature arabe, d’une valeur de dix mille euros, est l’une des rares récompenses françaises décernées aux livres littéraires arabes. Il promeut une œuvre littéraire écrite par un écrivain de l’un des pays de la Ligue des États arabes, qu’elle soit publiée en français ou traduite dans cette langue.
Créé en 2013, ce prix récompense chaque année un écrivain arabe pour une œuvre littéraire publiée en français ou traduite de l’arabe vers le français.
Le prix comprend le roman et les tomes de nouvelles.
La Fondation Lagardère (qui regroupe de nombreux éditeurs, journaux et radios en France) participe au suivi de ce prix prestigieux, le seul en France dédié à la littérature arabe et destiné à favoriser sa publication en français.

Gagnants précédents

Et l’écrivain tunisien Yamen Mannai (43 ans) a remporté le prix de littérature arabe en France l’an dernier 2022 pour son roman Bel Abîme (Le Bel Abîme), publié en français par (Editions Elyzad), un éditeur tunisien qui publie des œuvres littéraires en français.
Le prix 2021 a été décerné à l’écrivaine omanaise Jokha Al-Harthi pour son roman Women of the Moon traduit en français intitulé Heavenly Bodies et publié en version française par Stéphane Marsan et en version originale par Dar Al-Adab.
En 2015, l’écrivain saoudien Muhammad Hassan Alwan a remporté ce prix pour son roman « Le castor », au premier tour (2013) l’écrivain libanais Jabbour Al-Duwairi pour son roman « Les sans-abri », les années précédentes l’Irakien Inaam Kachaji et dans l’une de ses éditions précédentes également l’Egyptien Muhammad Abdel Nabi.

Institut du Monde Arabe à Paris

L’Institut du monde arabe à Paris, qui décerne chaque année ce prix, a été fondé en 1980 à l’idée de feu le président français François Mitterrand et est le fruit de la collaboration entre la France et les pays arabes pour mettre en valeur la civilisation arabe, ses savoirs, ses arts et son esthétique. Il a organisé de nombreux séminaires intellectuels et scientifiques sur le monde arabe et islamique et organisé des représentations théâtrales et des soirées de poésie et de musique.
L’institut est actuellement présidé par Jacques Lang, ancien ministre français de la culture.

Andrien Barre

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