L’ONU met en garde contre la menace croissante du « terrorisme alimenté par les nouvelles technologies »

Un avocat yéménite a déclaré samedi qu’un tribunal spécialisé dans les affaires de terrorisme, sous le contrôle des Houthis à Sanaa, avait ordonné la peine de mort pour 16 habitants du gouvernorat de Saada après les avoir reconnus coupables d’avoir communiqué avec la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, mais le verdict pourrait être contestée devant la cour d’appel.

Saada, le principal bastion du groupe houthi soutenu par l’Iran, se trouve dans le nord du Yémen, à la frontière avec l’Arabie saoudite.

L’avocat Abdul Majeed Sabra, qui défend les opposants aux Houthis, a expliqué sur sa page Facebook que le tribunal avait reconnu coupables 16 détenus de deux crimes d’aide et de communication avec les « pays d’agression saoudo-émiratis » et les avait condamnés à mort par peloton d’exécution.

Sept autres ont été reconnus coupables des mêmes chefs d’accusation et condamnés chacun à 15 ans de prison et placés sous surveillance policière pendant trois ans après l’expiration de la peine initiale.

Sabra a indiqué que le juge a également condamné six autres personnes pour les deux mêmes crimes, chacun condamné à 10 ans de prison et les plaçant sous surveillance pendant une période de trois ans après l’expiration de la peine initiale. Le verdict a acquitté trois détenus.

Des militants des droits de l’homme au Yémen, ainsi que des organisations locales et internationales, ont accusé le groupe houthi d’utiliser le système judiciaire pour liquider ses opposants en prononçant des condamnations à mort injustes lors de procès dépourvus des éléments de base de la justice.

Ces dernières années, le système judiciaire houthi a prononcé des dizaines de condamnations à mort contre des responsables, des journalistes, des militants et des membres de la communauté bahá’íe yéménites, dans un contexte de craintes généralisées que le groupe n’exécute ce qu’il qualifie de peines malveillantes.

Une lutte de pouvoir sanglante fait rage au Yémen depuis huit ans entre le gouvernement internationalement reconnu, soutenu par la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, et le groupe Houthi, qui contrôle la capitale Sanaa et de grandes parties du nord et de l’ouest densément peuplés du Yémen. depuis fin 2014.

Félix Germain

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