Lotan : L’extrême droite en Occident… fervents partisans d’Israël et faux amis des Juifs | politique

Le journal suisse Lotan a déclaré que la photo de l’homme politique néerlandais d’extrême droite Geert Wilders, le montrant avec le drapeau israélien derrière le dos à côté du drapeau néerlandais, n’était pas passée inaperçue, le décrivant comme un leader populiste déterminé à renverser l’islam aux Pays-Bas, pour qui Israël représente la première ligne de défense de l’Occident.

Le journal ajoute dans un article rédigé par Frédéric Kohler que l’identification de Wilders – dont le parti anti-européen, xénophobe et anti-musulman a gagné – s’est développée avec les luttes de l’occupation israélienne contre le « terrorisme islamique » et la promotion du Grand Israël à travers les colonies. l’extrême droite, pas seulement en Europe.

Le journal souligne que lorsque Javier Miller a remporté l’élection présidentielle en Argentine, il a accordé sa première interview à un journal dans laquelle il a annoncé que sa première visite officielle à l’étranger serait en Israël pour déplacer l’ambassade d’Argentine à Jérusalem, dans le mois suivant. sur les traces de l’ancien président américain Donald Trump.

Les nationalistes soutiennent Israël

Du président Viktor Orban en Hongrie à l’Union chrétienne-démocrate en Suisse, dit Lotan, le soutien le plus fort aux autorités israéliennes vient aujourd’hui des groupes nationalistes, qui se multiplient presque partout, comme le dit l’auteur, et cela pourrait être pour deux raisons : la peur et le rejet de l’immigration musulmane et le rapprochement idéologique avec un État israélien. Ces derniers temps, je penche pour l’extrême droite, qui combine nationalisme et extrémisme religieux.

Il est étonnant, dit le journal, que la mobilisation contre l’antisémitisme suite à l’attaque de la résistance contre les colonies autour de la bande de Gaza le 7 octobre dernier ait fait tomber les barrières qui empêchent les groupes racistes de se lancer dans la lutte contre le racisme.

Pas de soutien aux Juifs

L’auteur a demandé : « Marine Le Pen, chef du parti d’extrême droite en France, est-elle opposée à l’antisémitisme ou soutient-elle Israël ? » Il a ensuite répondu que sa démarche n’était ni un soutien aux Juifs ni une mobilisation contre l’antisémitisme, mais soutien à un État qui riposte en imposant une punition collective aux habitants de Gaza.

En Europe comme aux États-Unis, seuls les Juifs qui ne veulent pas être associés à la politique de l’État d’Israël et qui ne sont pas du côté de l’extrême droite sont concernés.

Le rapport cite l’ancien directeur de Médecins Sans Frontières, Ronnie Brauman, qui a déclaré : « Israël n’est pas seulement l’endroit où les Juifs sont confrontés au plus grand danger au monde, mais Israël met également les Juifs du monde en danger. » En d’autres termes, il est temps de faire la distinction entre entre les vrais partisans d’Israël et les faux amis des Juifs.

Édith Desjardins

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