L’Union européenne prolonge les « exceptions humanitaires » en Syrie jusqu’en février 2024

annoncer L’Union européenne a prolongé les « exemptions humanitaires » de ses sanctions contre le régime syrien de six mois supplémentaires jusqu’au 24 février 2024.

Un communiqué publié sur le site officiel indique que le Conseil de l’Union européenne a introduit une exemption humanitaire supplémentaire au régime de sanctions à la lumière de la situation en Syrie pour permettre l’acheminement rapide de l’aide humanitaire après le tremblement de terre.

Le Conseil a justifié cette mesure en continuant à répondre en temps utile à l’urgence de la crise humanitaire en Syrie et en continuant à faciliter l’arrivée rapide de l’aide.

Selon le communiqué, l’exemption du gel des avoirs et l’interdiction relative à la fourniture de fonds et de ressources économiques aux personnes et entités figurant sur la liste visent à protéger le travail des organisations internationales et certaines catégories d’acteurs impliqués dans des activités humanitaires visent à faciliter plus loin en Syrie.

Le Conseil reste profondément préoccupé par la situation en Syrie, où le « conflit » est toujours en cours et cause toujours des souffrances aux civils et rend le pays et la région instables, selon le communiqué.

Le 23 février, l’Union européenne a publié un amendement de six mois qui comprenait des exceptions aux sanctions qu’elle impose au régime syrien.

Selon l’amendement, l’Union européenne supprimera l’obligation pour les organisations humanitaires d’obtenir une autorisation préalable des autorités nationales compétentes des États membres afin de transférer des biens et des services destinés à des fins humanitaires à des personnes et entités syriennes figurant sur les listes de sanctions de l’UE ou fournir.

Après le tremblement de terre, l’UE a activé la réaction politique intégrée à la crise afin de coordonner les mesures de soutien de l’UE à la réponse au tremblement de terre.

Depuis 2011, l’Union européenne a inscrit sur ses listes de sanctions 291 personnes dont les avoirs ont été gelés et dont les déplacements ont été interdits, ainsi que 70 entreprises dont les avoirs financiers ont été gelés en réponse à la répression par le régime syrien du mouvement d’opposition et appelle à une transition politique en Syrie.

Washington avant

Cette décision fait suite, le 9 du même mois, à la levée par le département du Trésor américain des sanctions imposées par le régime en vertu de la loi « César » pour toutes les transactions liées aux secours en cas de tremblement de terre pendant une période de six mois.

La décision prévoyait une licence de 180 jours autorisant toutes les transactions liées au tremblement de terre interdites par les règles de sanctions américaines.

La licence autorise le traitement ou le transfert de fonds au nom de personnes d’autres pays vers ou depuis la Syrie à l’appui de transactions autorisées, mais interdit toute transaction impliquant l’importation de pétrole et de produits pétroliers d’origine syrienne aux États-Unis.

Il interdit également tout commerce lié aux personnes sous le régime des sanctions contre la Syrie.

Les États-Unis imposent des sanctions au régime syrien, notamment en vertu de la loi « César » entrée en vigueur en juin 2020. Il prévoit la punition de quiconque soutient le régime et oblige le président américain à imposer des sanctions aux pays alliés d’Assad.

Depuis le tremblement de terre, le régime syrien a tenté d’exploiter politiquement la catastrophe, exigeant la levée des sanctions et liant la réponse humanitaire au « siège ».

Le 6 février, un tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé Kahramanmaraş dans le sud de la Turquie, touchant quatre provinces syriennes.

Le tremblement de terre a coûté la vie à 1 414 personnes à Hama, Alep et Lattaquié, dans les zones contrôlées par le régime, et à 2 274 personnes dans le nord-ouest de la Syrie.

Lire la suite : Comment la politique a éclipsé les secours suite à la réponse d’Assad au tremblement de terre

Andrien Barre

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