La séance d’ouverture a commencé par les hymnes libanais et français, puis Mme Rana Jreissati, directrice générale adjointe de l’Institut supérieur des affaires de Beyrouth, a prononcé un discours dans lequel elle « a souligné l’importance de cette conférence, qui a poussé l’Institut à accueillir, à savoir pour deux raisons : premièrement, le colloque est le fruit d’une collaboration franco-libanaise, d’autant plus que l’Institut est né en 1996 de la volonté conjointe des autorités libanaises et françaises et que nous nous efforçons toujours de préserver notre rôle de plateforme d’échange et de connaissances. La deuxième raison est l’engagement de l’Institut depuis 15 ans dans le domaine médical. La mission de l’Institut est de préparer les leaders de demain, notamment en gestion de la santé. A travers une série de programmes qu’il propose.
Ensuite, le vice-chancelier de l’Université Saint-Esprit de Kaslik pour la recherche, le professeur Walid Hlehel, a prononcé un discours dans lequel il a commencé par assurer que « personne ne choisit d’être autiste, mais cela reste ainsi tout au long de la vie, mais un traitement précoce permet d’atténuer symptômes, ce qui dans certains cas encourage l’engagement social. » Il a souligné que « le Liban traverse une crise sans précédent, notamment économique et environnementale, qui affecte la population libanaise, en particulier celles qui ont des besoins particuliers, comme les personnes atteintes de troubles du spectre autistique. »
Par la suite, le Professeur Pierre Grisons, Directeur de l’Unité NeuroDiderot UMR 114 à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale – Université de la Ville de Paris, Hôpital Robert Despres en France, est intervenu sur les recherches qui ont été menées sur le sujet soulevé par cette conférence, soulignant son importance et dans l’espoir qu’il soit un point de départ pour la coopération libano-française au sens large. Il a remercié tous ceux qui ont soutenu et contribué à la tenue de cette conférence, à commencer par le ministère libanais compétent, à travers l’Agence Universitaire de la Francophonie, le Conseil National de la Recherche Scientifique, l’Université Saint-Esprit – Kaslik et l’Institut Supérieur de Commerce de Beyrouth. , considérant que « le plus important est de présenter des interventions riches et de partager les expériences pour faire fructifier les résultats ».
Le directeur régional de l’Agence universitaire francophone du Moyen-Orient, le Dr. Jean-Noël Paliot, a estimé qu’il était « temps de revenir à l’état normal des échanges scientifiques au Liban après une interruption de plusieurs mois pour des raisons de santé et l’accumulation des crises. Cela n’a pas de sens que les chercheurs au Liban restent les bras croisés, ils sont invités. à la diffusion nuisible de faux experts et de mensonges scientifiques qui alimentent la perte de normes, la perte de confiance et les décisions erronées et sombres.
Dans une allocution de l’Attaché de Coopération Universitaire et Scientifique à l’Ambassade de France au Liban, Dr. Agnès de Geoffroy, a relevé cette conférence, « qui traduit le retour naturel des activités scientifiques compte tenu de l’impact de la recherche et de la communauté scientifique sur la situation actuelle au Liban. Il est à noter que la conférence est le fruit d’une initiative de plusieurs partenaires scientifiques. » De France et de l’Université du Saint-Esprit – Kaslik au Liban.
Puis le secrétaire général du Conseil National de la Recherche Scientifique au Liban, le Dr. Tamara El-Zein que « cette conférence est une réponse à la question : ‘Que faisons-nous pour stimuler la recherche au milieu de cette crise ?’ Il est temps que les gouvernements fondent leurs politiques sur la recherche scientifique qui nous sera bénéfique en tant que chercheurs, Blâme les scientifiques et les décideurs pour avoir changé notre vision et notre façon de travailler. La première priorité est de mettre la recherche au service des politiques publiques, du développement et du bien commun, ce qui remet au premier plan les sciences humaines et sociales.Si la deuxième priorité est de rétablir le pont de communication avec la collectivité, le lien entre les le chercheur et le citoyen démontrent l’importance de la recherche et sa valeur pour la communauté.
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