Macron de plus en plus isolé sur sa réforme des retraites

Paris – « Al-Qods Al-Arabi »:

Sous le titre : « Emmanuel Macron de plus en plus isolé », écrit Le Monde, la rigidité du président français Emmanuel Macron face à l’opposition à sa réforme controversée du système des retraites a suscité l’étonnement jusque dans les rangs de son camp, autant au sein de la majorité à la présidence est préoccupée par l’exercice du pouvoir, très individuellement.

Il y a des faits, a ajouté le journal, des perturbations dangereuses de la circulation, des rassemblements impromptus et les inquiétudes du Conseil de l’Europe concernant « l’usage excessif de la force » en France… et le gouvernement français se dirige vers un nouveau week-end de haute tension avant le dixième jour de la Mobilisation contre elle, le mardi 28 mars.

Compte tenu des tensions dans le pays, la France a officiellement annoncé vendredi le report de la visite d’Etat du roi Charles III. annoncée compte tenu des trop nombreux risques sécuritaires et politiques.

Heure après heure – poursuit Le Monde – l’Elysée, Matignon (président du gouvernement), ministres et députés cherchent une issue à l’impasse, à l’heure où le président Emmanuel Macron semble isolé de la réalité et vague sur ses intentions pour certains.

Et le journal a poursuivi en disant que dans un gouvernement français avec si peu de membres de poids, le président Macron prend une décision en très petit comité. Grâce à la crise, les esprits sont consultés, comme Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale. Philip Grangon, ancien conseiller spécial et syndicaliste CFDT, avoue lui aussi avoir été approché par des membres de l’exécutif sans en dire plus.

Et « Le Monde » a estimé que ce procédé éloigne le chef de l’Etat d’une partie de ses « forces armées », puisqu’il verra des députés assombris par des doutes et des interrogations après avoir utilisé l’article 49.3, qui permet de voter une loi sans la voter en Parlement.

Alors que de nombreux membres de la majorité présidentielle se sentent encore redevables à Emmanuel Macron pour son élection, notamment parmi les députés élus depuis 2017, la réticence de l’exécutif à réformer le système des retraites a suscité une certaine méfiance chez certains, alors que des inquiétudes donnent l’impression qu’Emmanuel Macron ne le fait pas. n’aime pas imposer son rythme.

Certains élus « Macronis » craignent également que certains de leurs électeurs critiquent le président de la République. L’application de l’article 49, paragraphe 3, de la Constitution a renouvelé les accusations portées contre le président de la République.

De nombreux parlementaires du camp présidentiel font la même remarque, mais le lui diront-ils ? demande Le Monde, soulignant que les eurodéputés lui envoient régulièrement des courriers, souvent sur des questions techniques.

Au sein du camp « Macroni », certains élus s’opposent à l’idée de destituer le chef de l’Etat, conduisant à une forme de déni, indique Le Monde, notant que lors d’un meeting mardi soir à l’Elysée, certains se sont sentis dynamisés à l’écoute à lui répondre à leurs plaintes. Macron a promis de revoir les priorités de l’exécutif pour les mois à venir, pointant du doigt les sujets dits « du quotidien » – la santé, l’éducation et l’environnement – sans recourir à une nouvelle législation pour permettre aux députés d’être davantage dans leurs circonscriptions. Des textes controversés, comme celui sur l’immigration qui devait passer mardi au Sénat, ont été retardés.

Dès lors, la solution pourrait venir d’Emmanuel Macron lui-même – poursuit le journal – qui a réussi à reprendre le contrôle des choses en 2019 après la crise des « gilets jaunes » en organisant le « Grand débat/dialogue national ».

Denise Herbert

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