L’Algérie sera le plus grand exportateur de gaz vers l’Espagne d’ici 2024 Populaire
En ce qui concerne les relations économiques, le monde des affaires entre l’Algérie, l’Espagne et la France connaît un nouveau chapitre caractérisé par le retour des échanges commerciaux, malgré la stagnation qui a caractérisé le plan politique ces trois dernières années.
L’avenir des relations politiques entre l’Algérie et l’Espagne est encore incertain et il règne une sorte d’apathie, même si l’Algérie a renvoyé son ambassadeur à Madrid plus d’un an après son départ. Cependant, ce retour ne s’est pas accompagné d’une levée complète de l’interdiction commerciale. La visite prévue en Algérie du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarez, il y a quelques semaines aurait dû marquer un tournant, mais son report soudain a provoqué des troubles et a montré que les désaccords demeurent entre les deux capitales.
Le conflit avec l’Algérie, qui a duré 19 mois en raison d’un différend sur des questions régionales, a eu un impact significatif sur l’économie espagnole, en particulier pour les entreprises opérant dans des secteurs tels que la céramique et les matières premières industrielles et agricoles, a estimé en octobre dernier le ministère espagnol du Commerce. Les pertes des entreprises espagnoles s’élèvent à environ 630 millions d’euros.
Ces différences n’ont pas affecté le secteur de l’énergie après que l’Algérie a maintenu sa position de premier exportateur de gaz vers l’Espagne en mars 2024 avec un taux de 42%.
Le journal espagnol « Alespaniol » a révélé que l’Algérie exporte 12,2 térawattheures vers l’Espagne, dont 8,7 térawattheures de gaz naturel et 3,5 térawattheures de gaz liquéfié. Au cours de la même période de l’année dernière, les importations espagnoles de gaz algérien se sont élevées à environ 9,27 térawattheures en mars 2023, selon les données.
Dans le même contexte, les relations algéro-françaises dans le secteur énergétique connaissent un renouveau qui a su surmonter les obstacles des divergences politiques, notamment dans l’acte de mémoire qui a conduit au report de la visite du président Abdelmadjid Tebboune il y a plus de une occasion.
Le complexe pétrolier et gazier algérien Sonatrach et le groupe français Total Energy à Alger ont signé un protocole d’accord sur un plan d’action visant à développer les ressources pétrolières et gazières dans la région nord-est de la province de Timimoun, dans le sud de l’Algérie, sur la base des installations de traitement existantes dans la région. La société algérienne a confirmé que les accords avec le partenaire français « visent à créer des cadres de coopération entre les deux parties pour conclure un contrat d’hydrocarbures dans la zone d’intérêt particulier au regard de la loi algérienne n°19-13 » réglementant les hydrocarbures. activités. »
Sonatrach développe le champ de Timimoun à hauteur de 51%, Total à 37,75% tandis que la part espagnole de CEPSA est de 11,25%. Le champ de Timimoun produit du gaz à partir de 37 puits reliés à une usine de traitement de gaz utilisée pour le transport depuis les champs du sud-ouest de l’Algérie.
Total et Sonatrach ont signé l’an dernier trois contrats, dont deux contrats dans le domaine des hydrocarbures, un contrat pour prolonger l’achat de gaz naturel liquéfié algérien jusqu’en 2024 pour un total de 2 millions de tonnes par an et une lettre d’intention dans ce domaine énergétique. transition et énergies renouvelables.
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