Ordinaire
19 octobre 2022
12h18
lis
une minute
Paris – (AFP)
La filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a annoncé mercredi ses accusations de « fraude » dans le volet pénal d’un dossier lié à la modification de la composition du médicament Levothyrox, utilisé pour traiter l’hypothyroïdie.
« Le président de Merck en France a été entendu mardi devant le tribunal correctionnel de Marseille et « le juge d’instruction a décidé d’inculper Merck d’escroquerie grave », a indiqué la société dans un communiqué.
Ce problème est lié à « la méthode de présentation des informations qui a été développée lors du passage de l’ancienne formulation à la nouvelle formulation en 2017 » pour ce médicament, selon la société.
Entre mars 2017 et avril 2018, il s’est plaint de la nouvelle combinaison d’actifs, qui a été développée pour donner plus de stabilité au produit, à environ 31 000 patients qui souffraient notamment de maux de tête, d’insomnie ou de vertiges.
En 2018, une procédure pénale a été ouverte pour escroquerie, meurtre et lésions corporelles par négligence.
La société a précisé que « cette affaire n’est en aucun cas liée à l’efficacité de la nouvelle formulation du Levothyrox », notant qu’elle « souhaite apporter toutes les précisions nécessaires pour prouver qu’aucun crime n’a été commis ».
Du côté civil de l’affaire, la Cour de cassation a rejeté en mars un pourvoi du groupe, qui a été condamné à indemniser plus de 3.300 utilisateurs en 2020 qui ont subi des effets secondaires après avoir changé de formule.
Dans son arrêt, la plus haute juridiction française a jugé que « lorsque la composition d’un médicament change et que ce changement de formule n’est pas expressément mentionné dans le prospectus, le fabricant et l’investisseur peuvent être accusés d’un manque d’information qui » pourrait avoir des raisons morales « . . Dégâts. »
https://tinyurl.com/cbkhtahz
« Maven de la bière. Expert du Web. Troublemaker de longue date. Organisateur en herbe. Communicateur général. Gourou de la télévision. »