Dans un pays où les heures d’électricité ne dépassent parfois pas une heure tous les deux jours et où les déposants dans ses banques n’ont d’autre choix que de recourir à des « vols à main armée » pour tirer des miettes de leur argent, le Premier ministre prépare sa Valise pour un spécial des vacances entre Cannes, les côtes françaises et italiennes, loin des soucis salariaux, des fonctionnaires, des pertes de médicaments anticancéreux et des prix incontrôlables, et sans faire le moindre effort pour former un gouvernement aux pleins pouvoirs, qui s’emploie à faire face aux aggravation des crises de la vie.
Selon le journal Al-Akhbar, le Premier ministre élu Najib Mikati ne cache plus dans ses conseils privés et publics son manque d’enthousiasme pour former un gouvernement qui, selon lui, devra prendre des décisions « impopulaires ». Les ministres ont cité Mikati disant lors d’une récente réunion ministérielle : « Parlons du gouvernement », en réponse à la question d’un ministre sur les derniers développements en matière d’éducation. Il a noté que depuis sa mission le 23 juin, il avait rassuré un certain nombre de ministres : « Nous sommes solidaires !
Depuis qu’il a remis une formation au président de la République, Michel Aoun, le 29 juin, six jours après sa nomination, pour plaider la culpabilité du gouvernement, le « désigné » est définitivement absent et considère le gouvernement « nécessaire pour ce qui n’est pas nécessaire ». . , et il n’a pas pris la peine de rendre visite au Président de la République pour discuter avec lui, inscrire des changements de noms ou de sacs, et convaincre Aoun de son point de vue. Il a préféré attendre la fin du règne le 31 octobre, sur la base d’une prévision du constitutionnaliste Dr. Hassan Al-Rifai a préparé une « fatwa constitutionnelle » confirmant que le gouvernement intérimaire peut régler les affaires du pays face au vide électoral attendu, sur la base de l’article 62 de la Constitution, qui accorde au gouvernement l’exercice du pouvoir exécutif en tant qu’exécutif transferts de l’autorité et du représentant des pouvoirs du Président de la République.
Le Premier ministre aurait discuté de la question avec le président du Parlement, Nabih Berri. Il a également signalé cela à l’un des ministres proches d’Aoun, et a entendu de lui que l’équipe du président, d’autre part, a des fatwas constitutionnelles qui empêchent le gouvernement intérimaire d’assumer les pouvoirs en cas de vacance présidentielle.
Pendant ce temps, le Premier ministre suit la politique de gouvernance à Mafraq en formant des comités ministériels spécialisés pour suivre certaines questions, tels que le Comité de sécurité alimentaire et le Comité de suivi des affaires des travailleurs du secteur public, entre autres. Il a informé Aoun, Berri et le Hezbollah de sa volonté de tenir des réunions ministérielles sur des dossiers précis, mais pas une réunion élargie.
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