Avant la fin du mandat de l’actuel gouvernement français, la ministre française de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Tauran, espérait revenir au Liban pour signer une série d’accords sanitaires, médicaux, sociaux et de services, qui, grâce à un suivi attentif, ont été mis en vigueur. . organisé par l’Ambassadeur de France Emmanuel Beaune et des partenaires locaux des secteurs public et privé.
« An-Nahar » a rencontré Turan au Palais des Pins en présence de Bonn pour connaître les résultats de sa visite officielle à Beyrouth.
Turan a souhaité transférer l’expérience française au Liban en faisant signer à son pays un protocole prévoyant un suivi des besoins de la société et des priorités de certains secteurs. Elle a estimé que la signature d’un protocole entre les deux pays, dont le contenu est identique à celui de la France, « permettra d’encadrer les priorités de travail entre les deux pays et les besoins qui pourront être étudiés dans certains secteurs ». Elle a annoncé qu’un comité franco-libanais serait bientôt formé pour prendre les devants et organiser des réunions annuelles afin de déterminer les priorités des pays et d’évaluer les succès passés.
À la suite de la visite, Turan et le ministre de la Santé Ghassan Hasbani ont signé le programme « Bourses d’études » à l’Institut supérieur de commerce de Clemenceau. Il a été défini comme un programme qui permet à un médecin libanais ou à un étudiant universitaire libanais étudiant en médecine d’obtenir un diplôme dans son domaine en France, précisant que le même diplôme est délivré à tout Français étudiant dans son pays et ayant étudié la médecine. Après avoir souligné ses efforts pour « légaliser » le projet, elle a souhaité que « le Liban soit le premier à l’adopter car la France veut l’utiliser pour faire progresser la profession au Liban ». Elle a estimé que la « valeur ajoutée » de ce programme réside dans cela. il ne limite pas les bourses à un an pour compléter la spécialité, comme c’est l’habitude, mais peut plutôt soutenir une spécialité comme la chirurgie qui nécessite plusieurs années, notant que le programme « ouvre des ponts de communication et de coopération entre les deux pays au sein d’un espace francophone ». et améliore les opportunités « d’échange d’expériences scientifiques et appliquées et d’approfondissement des opportunités de recherche scientifique entre les deux pays ».
A-t-elle remarqué un intérêt particulier pour le programme lors de sa tournée au Liban ? Elle a répondu : « J’ai ressenti beaucoup d’enthousiasme dans la salle lorsque nous avons annoncé le programme à l’Institut Supérieur de Commerce et j’ai ressenti beaucoup d’intérêt lorsqu’elle a visité l’hôpital Hôtel-Dieu d’Achrafieh et l’a rencontrée avec le président de Saint Joseph. l’Université, le Père Salim Daccache, les jésuites et de hauts fonctionnaires.
Dans son discours, elle a évoqué la collaboration qu’elle a signée avec le ministère de la Santé pour un programme de transfusion sanguine et un autre programme de don d’organes, réalisés en collaboration entre le ministère et l’Agence biomédicale française. Elle a souligné l’importance de la coopération entre le ministère de la Santé du Liban et la Fondation française du sang, une institution qui a acquis une grande renommée après avoir préparé avec succès un programme gratuit de don de transfusion sanguine pour tous les Français. Elle a salué la fondation qui, grâce à la popularité de son programme en France, a pu signer des accords de coopération pour le mettre en œuvre dans plusieurs pays.
Il s’est arrêté sur le soutien de la France au Liban dans la gestion de la crise des réfugiés syriens au Liban, citant l’aide spéciale fournie par la France, qui s’élève à 50 millions d’euros, comme l’a annoncé le président français François Hollande lors de sa visite au Liban. Elle a souligné l’importance de sa rencontre avec le ministre des Affaires sociales, Pierre Abi Assi, compte tenu de la crise et des possibilités de coopération entre les deux pays, et a salué le rôle de la Fondation Amel International à travers son soutien à leur visite dans l’un des ses centres reflètent le grand intérêt que la Fondation attache à la fourniture de services de santé et de soins.
Elle a exprimé son admiration pour le programme qui reflète le savoir-faire de l’organisme dans la préparation de son équipe de travail et l’excellence de son groupe de bénévoles pleins d’esprit de générosité et motivés à aider les autres.
La France a-t-elle un programme spécial pour le transport des cas urgents et très critiques de Syriens déplacés du Liban vers la France ? Elle a répondu : « Nous avons un programme qui permet à certains de ces cas de subir des opérations délicates ou de soigner des maladies très graves en France. »
Elle a salué la distinction et la qualité du système de santé en France, « et elle a joué un rôle fondamental pour le rendre accessible à tous les Français et résidents de France ».
Craignez-vous un changement dans le système de santé après l’arrivée de la droite ou de l’extrême droite à la présidence en France ? « Aujourd’hui, comme par le passé, je défendrai la confidentialité de ce système sur lequel porte ce dossier, et j’espère que cela n’ouvrira pas la voie à un rejet de ce dossier ou à un retour sur celui-ci. »
Turan a laissé une marque immortelle dans sa lutte pour les droits des femmes et l’égalité des droits avec les hommes. Elle cherchait à exiger l’égalité salariale entre les sexes, conformément à une loi adoptée en août 2014. Elle a souligné ses efforts pour répondre à cette exigence, adoptée dans certaines institutions, et a indiqué qu’elle poursuivait ses efforts pour la diffuser dans d’autres entreprises. Elle a déclaré : « Le président François Hollande a mis en œuvre le principe de l’égalité des sexes en faisant du gouvernement actuel un nombre égal d’hommes, de femmes et de femmes occupant des postes souverains. Quant à moi, j’exige que les femmes s’efforcent de se réaliser.
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