Dans un article pour le magazine, l’auteur Don Bowie a écrit que le supplément « Commercial Gazette » racontait d’une manière quelque peu sombre et détaillée ce qu’était devenu ce commerce florissant, comme l’indiquait la description du journal, car il précisait que le nombre total d’esclaves noirs La Grande-Bretagne en a acheté 53 000, tout comme le Nord 6 300, la France 23 000, les Pays-Bas 11 300, le Portugal 8 700 et le Danemark 1 200, pour un total d’environ 104 000 Noirs.
L’auteur dit que le commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique représentait à cette époque un gain recherché par tous les pays, car les Anglais, les Américains, les Français et les Hollandais se faisaient une concurrence féroce sur les côtes africaines et les navires voulaient être remplis pour que le les coûts de la campagne seraient rentables.
Le journal défend les intérêts français, affirmant que « la principale raison du déclin du commerce maritime était la concurrence des étrangers sur les côtes guinéennes » et souligne la présence d’activités anglaises et hollandaises « pour introduire leurs noirs dans nos colonies ».
Le problème des nègres en fuite
Ce « commerce florissant » n’est pas sans risques, comme l’écrit la « Commercial Gazette », dénonçant le naufrage de quelques bateaux détruits par la rébellion des esclaves sur la côte, et seuls le capitaine, le chef et le mitrailleur ont survécu à l’équipage de l’un d’eux. .
Une lettre d’un des commerçants révèle l’étendue de la peur dans laquelle ils vivaient, comme le rapporte le journal : « Nous vivons dans une peur constante, certains de ces nègres en fuite se sont rencontrés dans les bois et dans les montagnes, et ce sont des nègres qui ont fait il avait été exproprié des champs de sucre (…) Ils ont été tués de la manière la plus brutale dans les plantations Feral (…) J’espère qu’un grand nombre de bons fusils seront envoyés car nous sommes dans une situation très critique et ne pouvons pas en acheter un sur cette île.
Lorsqu’éclata la Révolution française en 1789, outre la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des appels à l’abolition de l’esclavage furent également lancés. Alors que ces rumeurs se répandaient, un citoyen de la ville de La Rochelle a adressé une lettre inquiétante exprimant que le projet mettait en danger tout le commerce de sa ville, ajoutant avec regret : « Qui compterait le nombre de personnes touchées par l’importation de marchandises coloniales ? nourris par la vente des nègres ?
La nouvelle est terrible
Sous le titre « Les nouvelles de Saint-Domingue sont terribles », le journal « Bède Provence » rend compte de certains événements de la rébellion des esclaves de Saint-Domingue en 1791, qui a profondément choqué la France.
Le journal déclare : « 168 000 Noirs sont en état de rébellion. 1 200 habitants et dirigeants ont été tués. Les nègres ont pris un maître qu’ils appellent le roi Janat. Ils volent et n’hésitent pas à faire n’importe quoi. Ils tuent des hommes et ne gardent que des femmes blanches.
L’auteur souligne que l’abolition de l’esclavage à Saint-Domingue a été réalisée par des esclaves rebelles, puisque Jean-Baptiste, premier député noir à l’Assemblée nationale, a provoqué un grand tollé et que l’abolition de l’esclavage a été votée en février 1794 par tous. Colonies françaises.
Cependant, la première abolition de l’esclavage en France fut plutôt de courte durée, puisque Napoléon Bonaparte – nommé consul après le coup d’État de 1799 – se retourna contre Toussaint Louverture après avoir lorgné sur Saint-Domingue et voté pour le rétablissement de l’esclavage revendiqué en 1802.
Il n’est pas étonnant – comme le dit l’auteur – que la France ait été un peu embarrassée lorsque sa rivale et voisine l’Angleterre a décidé de voter l’abolition de l’esclavage en 1833, mais la presse française soulève les implications économiques de la question. comme dans le journal « Al-Dustouriya », qui déclare : « L’Angleterre supportera le fardeau de l’abolition de l’esclavage dans ses colonies sans préjudice des intérêts existants, des dettes s’élevant à cinq cents millions de dollars ».
Après l’abolition de l’esclavage par la France en 1848, le journal « Al-Dustouriya » écrivait que « l’abolition de l’esclavage entraînait en réalité une interruption de l’approvisionnement du pays », avec « une baisse d’un tiers de la production coloniale », et le journal « Saint-Cantin » dénonce les « vues défavorables » du gouvernement selon lesquelles « il met un terme à la production coloniale ».
Indemnisation des colons
Mais ceux qui profitent directement de l’esclavage sont les plus mécontents ; Comme les agriculteurs, le gouvernement leur a fourni 90 millions pour embaucher des ouvriers salariés pour remplacer leurs anciens esclaves.»
Le « Lyoner Zeitung » commente cela en affirmant que les conditions d’indemnisation n’étaient pas assez généreuses et explique qu’il reconnaît que « l’émancipation des esclaves, telle qu’elle a été réalisée par le gouvernement intérimaire, a été précipitée, gaspillée et a détruit nos colonies ». compensation. »
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