ambassadeur 24 -Abdel Fattah Al-Mantar
Nous aimons la France
Nous aimons la France de Balzac, Voltaire, Victor Hugo et La Fontaine, la France de Descartes, Pasteur, Poincaré, Marie Curie, Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Auguste Comte, Montesquieu, Paul Valéry, Gaston Bachelard et autres. Nous aimons la France des parfums parisiens de renommée mondiale, la France des costumes et vêtements très élégants et soigneusement conçus, des sacs à main de haute qualité et ses boutiques. Avec ses marques internationales, ses diamants de France, son or pur et ses pierres précieuses scintillantes, nous aimons la France, ses sanatoriums, ses hôpitaux, ses entreprises pharmaceutiques, de matériel médical et paramédical, ses laboratoires, ses hôtels et ses aéroports de réputation européenne.
Nous aimons la France comme un pays hospitalier qui peut recevoir généreusement nos actifs commerciaux et immobiliers ainsi que notre argent privé de ce que nous avons gagné, de l’argent des impôts publics ou des retraites, et nous aimons la France qui nous offre la résidence permanente ou temporaire pour le tourisme accordé travailler ou étudier dans son pays.
Nous aimons la France pour sa presse honnête et non politisée, ses médias sérieux et indépendants, ses chaînes de télévision historiques avec ses talk-shows culturels, politiques et sociaux divertissants et certains de ses journaux de renommée internationale.
Et dans une certaine mesure, sa crédibilité médiatique auprès de ses journalistes respectés et de ses écrivains importants qui ont enrichi la scène politique et culturelle depuis des décennies, comme Jean Lacouture, Eric Laurent, Alain Gresh et j’en passe.
Nous aimons la civilisation et la civilisation de la France, qui a grandement contribué à la construction horizontale et verticale de notre Maroc moderne, ainsi qu’à la création de lois et d’infrastructures, notamment à l’époque du maréchal Lyautey et de ceux qui étaient avec lui. .
Nous aimons la France de la science et du savoir. Nous aimons la France de Giscard d’Estaing, fils de Khémisset et ami du grand Maroc. Nous aimons la France des amis du Maroc comme François Mitterrand et Jacques Chirac. Nous aimons la France du Louvre, de la Sorbonne, de la Tour Eiffel et de la Place de la Victoire. On aime la France de Zidane, Platini, Cuba et Fontaine.
Deschamps, Thierry, Mbappé, Benzema et d’autres légendes du football français. Nous aimons la France des lumières et de la grande histoire. La France de la grande révolution, qui a soulevé plus d’une question sur l’identité de ses organisateurs. La France des libertés et des principes des droits de l’homme. La France du pouvoir judiciaire indépendant et progressiste. La France de la liberté d’expression et de la liberté d’expression. Nous aimons la France. Le protecteur des droits des immigrés de notre propre pays, le garant de leurs revenus et de ceux de leurs retraités. Nous aimons la France et accueillons chaque année des groupes de nos brillants étudiants dans ses écoles supérieures d’ingénieurs et techniques exceptionnelles. Nous aimons la France, où des millions de membres de notre communauté vivent et jouissent de tous leurs droits politiques, économiques et sociaux.
Nous aimons la France, une langue qui a des significations, des expressions sophistiquées et une communication efficace. Nous aimons les merveilleuses chansons françaises d’Edith Piaf, Johnny Hallyday, Charles Aznavour, Jacques Brel, Joe Dassin et maintenant Andela et d’autres qui vous sérénadent avec la langue de Molière et apportent joie et bonheur dans votre cœur. Nous aimons la France industrielle dans tous les domaines de la vie publique, tout comme nous aimons la France de la médecine avancée. Recherche Académique Compétitive France, Paternité France, Documentation et Communication des Connaissances.
Nous n’aimons pas la France
Nous n’aimons pas une France raciste, une France extrêmement laïque et irréligieuse, une France autoglorifiée, une France coloniale. Nous n’aimons pas la France, qui nous a donné d’une main et nous a repris de l’autre.
Et exponentiellement nous n’aimons pas la France de Macron, la France et le fléau des punaises de lit, protégez-vous et que Dieu nous en protège, la France, obsédée par certains de ses journaux qui de temps en temps fomentent des conflits et nuisent à notre patrie, nous, nous n’aimons pas la France qui a tué nos ancêtres, nous Africains, Arabes, Berbères et Africains subsahariens, pillé nos richesses et hypothéqué notre avenir avec les accords que nous avons signés. À contrecœur, nous n’aimons pas la France, qui ne nous aime pas et ne nous aime pas. Les pierres et le béton irrégulier nous gênent. La France domine une grande partie de notre économie avec ses conditions injustes à travers les succursales de ses grandes entreprises et institutions. Nous n’aimons pas la France, qui échappe à une plus grande part de nos richesses. Nous n’aimons pas la France, ils nous humilient et font des traités avec nous. Toujours avec la carotte et le bâton, la France aspire à l’ère de l’occupation effective de notre patrie, du pillage de nos ressources et de l’assujettissement et de la terrorisation de nos citoyens. Nous n’aimons pas la France, qui a mangé la viande et nous a laissé les os, tout comme ce fut le cas d’autres pays africains qui se sont récemment rebellés contre elle. La France, qui mange et n’est pas rassasiée, boit et n’est pas rassasiée, dans une faim constante. Et dans une soif constante d’accumuler le bien des autres sur notre continent brun, riche de tout ce qui est précieux, rare, de grand poids et de valeur universelle.
Nous n’aimons pas la France arrogante, qui s’efforce de ralentir notre progrès et notre ouverture vers des pays économiquement et politiquement plus grands. Nous n’aimons pas la France francophone, qui dépense beaucoup d’argent pour imposer sa langue mourante dans notre vie publique, compte tenu de notre attachement à des langues mondiales plus fortes qui s’emparent du monde. Nous n’aimons pas la France qui lutte contre notre identité culturelle. Notre éducation est dans notre cour depuis l’occupation de notre patrie, et nous n’avons pas réussi à la développer suffisamment en direction du bloc anglo-saxon, dont l’éducation est bien avancée dans les principaux pays.
Nous n’aimons pas la France Elysée, la France française, lorsqu’elle manœuvre contre les intérêts de notre pays et son intégrité territoriale et nous crée des problèmes diplomatiques face aux pays amis et frères.
Nous n’aimons pas la France, qui a le taux de divorce le plus élevé au monde en raison de son système matrimonial et où 60 pour cent des enfants y sont nés hors mariage.
Nous n’aimons plus la France qui, Dieu l’aide, traverse une crise économique profonde, sur fond de hausse des prix de l’énergie et d’inflation, alors que la dette de l’État français dépasse le plafond de 3 000 milliards d’euros, soit le niveau le plus élevé de l’histoire. qui représente 114,5% du produit intérieur brut.
Paroles immortelles du penseur international Mahdi Al-Manjra
Aucun pays au monde ne s’est lancé dans le domaine technologique sans s’appuyer sur la langue maternelle. L’amour de Dieu surpasse toutes les autres sortes d’amour, surtout lorsqu’il est combiné avec l’amour de la science et de la connaissance, et l’amour du pouvoir tue toutes les autres sortes d’amour.
La crise actuelle au Maroc est due avant tout au fait qu’il existe un écart énorme entre les responsables des affaires et l’opinion publique, au point que ces responsables ne veulent pas connaître l’ampleur de cet écart, qui continue de se creuser. s’élargir d’année en année et s’approfondir. et même au niveau de la moralité, elle a été négligée à un degré sans précédent, affirmant que l’éthique est synonyme de crédibilité et que nous avons donc perdu toute crédibilité. Les masses ont perdu confiance dans la politique et dans les politiciens, et le peuple a perdu sa crédibilité auprès des élites politiques, des partis politiques et du système politique, social et économique. Avec une perte de crédibilité, il n’est pas possible d’influencer la scène politique.
Le Maroc s’est vendu et se vend à travers des privatisations fondées sur l’intérêt public. L’eau, l’électricité ou les transports sont d’intérêt public. Alors, comment peuvent-ils être confiés à des particuliers étrangers qui les contrôleront et planifieront leur politique de consommation ? Je souhaite que le pays bénéficie des fonds de privatisation. Alors, dans quelle mesure ces revenus sont-ils dépensés équitablement ? Comment sont répartis les bénéfices et les actifs supplémentaires ? N’est-ce pas le comble de l’injustice sociale quand on sait que cet argent est payé des poches de gens qui travaillent dur pour que quelques chanceux puissent en profiter ?
Pour arriver au concept de changement réel, il faut un haut niveau d’intégrité et de courage intellectuel pour affronter la réalité avec une impartialité et une objectivité totales, c’est-à-dire avec la présence d’un nouvel esprit qui prend en compte ce citoyen ordinaire, mais ce qui s’est passé , a été un saut par rapport à cette réalité, et le citoyen n’a donc pas bénéficié de ce qu’on appelle le changement.
Comment arranger les choses si nous tenons le mineur pour responsable et fermons les yeux sur le cadre supérieur et le récompensons au lieu de lui demander des comptes ?
L’homme, quel qu’il soit, contient en lui, dans ses « chromosomes », un élément organisateur qui protège sa dignité. Nous n’avons pas besoin du 100e anniversaire de la Révolution française pour expliquer les violations des droits de l’homme. Nous ne devons pas être aussi complexes que d’imiter aveuglément un formel (universel), car l’universel n’existe que dans le cadre du pluralisme et de l’enrichissement continu. L’universel consiste à respecter certains systèmes sans en exclure aucun, et la seule lutte est la lutte pour la dignité de tous les individus sans sélection ni différenciation.
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