L’Allemagne, elle aussi, est mécontente des prix « imaginaires » exigés par les pays « amis ».
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a exhorté les États-Unis à vendre du gaz naturel liquéfié à la France à un prix « moins cher » alors que la crise énergétique en Europe s’aggrave à cause de la guerre en Ukraine.
« Nous attendons plus du gouvernement américain », a déclaré le ministre lors d’un discours qu’il a prononcé à distance lors d’une réunion des ministres des Finances du Groupe des Sept à Washington mercredi.
Il a ajouté que la France s’attend à « obtenir du GNL moins cher grâce à une approche à long terme ».
Et après le début de sa guerre contre l’Ukraine, la Russie a drastiquement réduit ses approvisionnements en gaz vers l’Europe, dont certains de ses pays, comme l’Allemagne, étaient fortement dépendants.
Le continent s’est alors tourné vers les États-Unis, dont la part des importations européennes de GNL est passée de 28 % à 45 % entre 2021 et 2022.
Plusieurs pays se font concurrence pour le GNL, les États-Unis étant l’un des principaux fournisseurs mondiaux.
Mais ce gaz est bien plus cher que ce qui arrive par les gazoducs entre la Russie et l’Europe.
Le discours du ministre français faisait suite à un discours du ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, qui avait exprimé début octobre son mécontentement face aux prix « imaginaires » pratiqués par les pays « amis », les Etats-Unis en tête, pour les livraisons de gaz à l’Allemagne en compensation de l’arrêt de la Russie. expéditions.
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