«Nous sommes tous Youssef Atal.» Les communicants sympathisent avec le sportif algérien.

Le verdict de la justice française dans le cas du joueur algérien Youssef Atal – professionnel du club français de Nice – a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux hier mercredi, après que la justice française l’a condamné à huit mois de prison avec sursis pour publication un clip vidéo en solidarité avec Gaza.

Le tribunal pénal de la ville française de Nice a également infligé à Atal une amende de 45 000 euros (environ 49 000 dollars) pour « incitation à la haine fondée sur la religion », tout en l’obligeant à accepter que la condamnation à son encontre soit publiée à ses frais dans le journal « Nice ». – Matin et Le Monde.

La nouvelle a reçu un énorme écho sur les réseaux sociaux et le joueur de l’équipe de France de football de Nice a bénéficié d’une vaste campagne de solidarité sous le titre « Nous sommes tous Youssef Atal », dans laquelle les participants ont qualifié le verdict de « cruel qui viole son droit ». Exprimez votre opinion. » Ils ont également demandé que le verdict soit annulé et que justice soit rétablie pour les actes répréhensibles.

Tandis que d’autres voyaient que « quand le contenu porte sur la Palestine, la liberté d’expression disparaît en France ! », connue comme un pays de liberté et d’ouverture.

À cet égard, le journaliste et analyste sportif Moumen Ait Qasi Ali a déclaré dans des déclarations à Al Jazeera Net que la décision contre le joueur Atal « est injuste, notamment parce qu’elle a été prise par un pays qui prône la liberté et l’égalité, mais aujourd’hui après ». Après ce verdict, les masques sont tombés et il est devenu clair que tout n’allait pas.»

Il a ajouté que cette décision vise à intimider et à mettre en garde tout athlète qui tenterait de soutenir la cause palestinienne à l’avenir.

Il est à noter qu’Atal, qui a été retenu dans l’équipe nationale algérienne pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations prévue en Côte d’Ivoire entre le 13 janvier de cette année et le 11 février de l’année prochaine, s’est défendu en déclarant qu’il n’avait pas regardé, copié l’intégralité du clip vidéo et l’a republié sans connaître l’intégralité du contenu.

Après que la ville de Nice a saisi le parquet, une enquête a été ouverte le 16 octobre pour « apologie du terrorisme » et « incitation à la haine ou aux violences fondées sur une religion particulière ».

Andrien Barre

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