Nouveaux systèmes d’artillerie français pour les forces ukrainiennes

Le ministre de la Défense Sébastien Le Corneau à Kyiv aujourd’hui

Le ministre français de la Défense, Sébastien Le Cournot, est aujourd’hui à Kyiv pour la première fois depuis que la guerre russe a éclaté en Ukraine pour une série de pourparlers avec son homologue ukrainien Oleksiy Reznikov et les dirigeants des forces armées ukrainiennes. Le Cournot semble loin derrière son homologue, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, qui s’est rendue trois fois en Ukraine depuis sa nomination à la tête de la diplomatie française.

Paris tente de mettre en avant son soutien politique, financier et militaire à l’Ukraine, démontré en partie par les deux conférences internationales et bilatérales organisées et accueillies par la capitale française en coordination avec les autorités ukrainiennes. Le premier a réussi à fournir plus d’un milliard d’euros d’aides nouvelles, qui ont été allouées à des secteurs ukrainiens essentiels tels que la santé, l’énergie et l’eau pour rester efficaces pendant la saison hivernale, compte tenu de la concentration des bombardements russes sur eux, en particulier les infrastructures électriques.

Le travail du ministre de la Défense est principalement axé sur l’exploration des besoins des forces armées ukrainiennes. Le Cornu porte en poche une promesse d’équiper les forces armées ukrainiennes de 12 nouvelles batteries d’artillerie modèle « César », qui se sont avérées extrêmement efficaces, que ce soit en Ukraine ou auparavant en Irak. A ce jour, Paris a livré 18 systèmes de ce type, tirant des obus de 155 mm sur des cibles distantes de plus de 40 km. Des discussions intensives avec le Danemark se poursuivent depuis des semaines pour retirer 6 à 12 systèmes supplémentaires d’un contrat conclu avec Copenhague pour livraison à l’Ukraine. Selon les informations disponibles, outre les canons Caesar, Paris a fourni aux forces armées ukrainiennes des missiles sol-air Crotal, des missiles antichar Mistral, des véhicules blindés, des mines antichar, des munitions, du carburant et des vêtements. .

Pourtant, Paris est en retard sur ses partenaires pour aider l’armée ukrainienne, non seulement les États-Unis, qui arrivent en tête avec près de 30 milliards de dollars d’aide militaire, mais aussi des pays similaires comme la Grande-Bretagne. Un rapport préparé par l’institut allemand « Kiel » a révélé que Londres avait économisé sa valeur totale à la fin octobre de 4 milliards de dollars, la plaçant à la deuxième place, tandis que Paris avait économisé 230 millions d’euros à la même date, la plaçant 13ème après des pays comme Pologne, Allemagne, Canada, Norvège, République Tchèque, Suède…

Cependant, le secrétaire à la Défense estimait auparavant que ces chiffres « ne reflètent pas la réalité de l’aide » et distinguait entre les promesses d’aide et l’aide effectivement fournie. Selon Le Cornu, les chiffres sont inexacts si l’on ne tient pas compte de la contribution de la France au soi-disant « Fonds européen pour la paix », à partir duquel l’Ukraine finance l’armement européen. Le responsable français a confirmé que Paris contribuait à hauteur de 450 millions d’euros, soit 20% de son total récemment levé. Compte tenu de tous ces éléments, Paris se hisse à la huitième place. À cet égard, il convient de noter que le président Macron a annoncé la création d’un fonds de 100 millions de dollars pour les achats d’armes ukrainiens. Selon des sources françaises, l’aide humanitaire, financière et militaire totale de la France s’élève à un milliard d’euros.


Denise Herbert

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