Écrire depuis la France, c’est le faire depuis un pays qui nie encore le colonialisme, d’un pays où le système médiatique politique a donné trop de place au point de vue israélien mais le cache à son tour aux Palestiniens et d’un pays dans lequel le Les plus hautes autorités politiques ont apporté à Israël un « soutien inconditionnel » et sont restées largement ou du moins silencieuses face aux nombreuses violations du droit international et aux crimes commis par Israël.
L’anthropologue Yazid Ben Hunit a commencé cette introduction dans un article de son blog sur le site Media Part, dans lequel il a commencé par souligner la difficile histoire coloniale de la France et son soutien aux régimes d’apartheid lorsqu’elle a interdit la projection du film « Front Line ». de René Vautier sur l’apartheid en Afrique du Sud, qui a été projeté. Plus tard.
Jaout : « Le silence c’est la mort, et si tu restes silencieux tu mourras, et si tu parles tu mourras. Alors dis-le et meurs.
Dis et meurs
L’auteur a également rappelé le dicton de l’écrivain algérien Taher Jaout : « Le silence c’est la mort, et si tu te tais tu mourras, et si tu parles, tu mourras ». Alors dis et meurs », suggérant ce qui constitue le discours menaçant d’aujourd’hui sur le terrorisme et « l’apologie du terrorisme » visant à supprimer toutes les voix critiques, y compris les voix des universitaires spécialisés dans le Moyen-Orient et le monde arabe, soulignant la nécessité d’exprimer ce que est en vous et la nécessité de défendre également la liberté d’expression, ainsi que la nécessité de garder vos distances par rapport aux récits qui nous sont présentés comme preuves et la nécessité de rechercher les sources sur lesquelles ils se fondent.
L’auteur présente un troisième exemple plus pertinent au sujet, à savoir une déclarationPour le Front populaire de libération de la Palestine Marxisme, qu’il a publié le 7 octobre pour protester contre la propagande israélienne en France, aux États-Unis et ailleurs qui ne dénonçait pas son implication et celle d’autres organisations dans l’attentat, laissant toute l’attention sur le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas). Cette histoire biaisée permet de mieux articuler la guerre contre le terrorisme, en particulier le terrorisme islamique, « avec toutes les similitudes avec les attentats du 11 septembre, le Bataclan, Al-Qaïda et l’État islamique, car la guerre contre le terrorisme est une destruction illimitée. » « Nous l’avons vu en Irak, et nous le voyons maintenant à Gaza. »
Malcolm
Obscénité intellectuelle
Même si Craig Mokheiber, ancien directeur du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de New York, dans sa lettre de démission du 28 octobre de l’année dernière, a parlé d’un cas typique de génocide et a déclaré que ce terme était utilisé par de nombreux universitaires et spécialistes du dans le domaine du droit international et des droits de l’homme, dans ce numéro il a particulièrement mis en avant la France et critiqué le niveau d’obscénité intellectuelle avec lequel le débat y est mené, d’autant plus que les cadavres s’entassent encore à Gaza et que l’UNICEF a dénombré 11 255 victimes au 16 novembre, dont 4 630 enfants, et environ 3 200 personnes disparues, dont 1 500 enfants.
En plus du double standard dans la couverture des événements, nous avons également noté – comme le dit l’auteur – un cas typique de propagande qui accompagne, permet et légitime les massacres génocidaires en cours, comme l’affirmation froide selon laquelle les enfants israéliens sont également victimes de groupes armés palestiniens. Bien que dans les statistiques israéliennes, leur part soit de 2,75%, l’UNICEF affirme que la part des enfants palestiniens représente 41,1% des victimes de l’armée israélienne.
L’auteur a conclu avec Malcolm à Gaza.
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