Paris Gold Exhibition dans tous leurs écrins

Comment collectionne-t-on le mot or ? Le titre de cette exposition est « Des ors et des richesses ». L’occasion d’oublier la flambée du prix d’un carat de ce métal précieux et de ne regarder que des pièces rares qui ne sont en aucun cas à vendre. L’entrée est gratuite et il n’y a pas de files d’attente.

Ce qu’il y a de plus beau dans l’exposition, c’est le lieu où elle prend place près de la place « Vendôme » qui regroupe les plus importantes maisons de haute joaillerie de Paris. C’est l’École d’orfèvrerie, l’une des plus célèbres académies de ce métier, qui avec des doigts exercés résiste à l’invasion de la machine pour de nombreuses compétences artisanales et artisanales. Une école unique dans un ancien manoir du XVIIIe siècle, où des étudiants heureux de tout le pays se réunissent pour des expériences qui se transmettent de génération en génération.

Le guide de l’exposition nous dit que « l’or est la chose la plus précieuse au monde car il ne se décompose jamais ni ne se décompose ». C’est une phrase prononcée par l’un des sages de la dynastie « Han » de Chine au IIe siècle av. Toutes les pièces exposées ont des influences chinoises et sont des modèles de musée rares, leurs utilisations variant entre les bijoux féminins et masculins et les pièces décoratives dans les pièces intimes ou les salons des palais royaux. Il reflète le meilleur savoir-faire de l’ancienne civilisation chinoise, ou ce que les Français appellent « le savoir-faire », c’est-à-dire savoir travailler.

des pièces présentées

C’est de l’or dans tous ses états, depuis ses « balbutiements » hors des mines jusqu’à sa transformation en chefs-d’œuvre éblouissants par sa justesse et la splendeur de ses gravures. Il est le fruit des efforts d’anciens artisans chinois et provient de collections personnelles pour raconter aux générations futures l’évolution d’un des arts qui, au fil des siècles, a particulièrement fasciné les femmes. Le bijou est un gage d’amour, une bague de fiançailles, un bijou de mariée et un cadeau de naissance.

L’exposition, qui durera jusqu’à la mi-avril, présente pour la première fois ces pièces rares en Europe. Les objets exposés n’ont pas encore quitté leur patrie. Ce n’est pas seulement une ode à l’art, mais aussi à la science. Les preuves nous parlent de l’importance de posséder ce métal précieux dans différentes civilisations et de son lien avec la richesse et l’influence. En se promenant parmi les atomes d’or, voire ses poussières, ses cristaux, ses éclats et ses transformations morphologiques et chromatiques, le visiteur découvre les différents cycles de vie et les usages du métal. Il apprend également la signification des nombreux symboles gravés sur les bijoux et les noms des oiseaux et animaux mythiques qui ont inspiré les orfèvres et étaient associés à des croyances liées aux moyens de subsistance, au succès, à la santé et aux bons présages.

Entre autres choses, l’Ecole des Arts du Dessin de Paris présente à ses élèves le style de dessin de la civilisation chinoise et les différentes techniques dans lesquelles excellait l’orfèvre chinois ancien.

Avant cette exposition, l’unique école parisienne avait déjà organisé des stages pédagogiques sur l’art de l’émail dans la civilisation islamique orientale et sur l’attachement des anciens Égyptiens aux parures ou aux bijoux en or dans les civilisations de Mésopotamie et de Perse.


Denise Herbert

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