Point de vue : Le boycott économique et son impact sur le soutien à la cause palestinienne

La culture du boycott est le comportement des consommateurs qui choisissent de ne pas acheter ou utiliser les produits ou services d’une entreprise ou d’une marque particulière, généralement parce qu’ils ne sont pas d’accord avec ses politiques ou ses pratiques. Il s’agit d’une décision individuelle prise par le consommateur sur la base de ses croyances et valeurs personnelles et religieuses.

La culture du boycott commercial dépend de la diffusion de l’information et de la sensibilisation des consommateurs. Grâce à la technologie moderne et aux médias sociaux, il est devenu plus facile pour les consommateurs de partager des informations et de coordonner leurs efforts de boycott.

La culture du boycott peut véhiculer un message fort pour les entreprises, car elle peut entraîner des pertes financières importantes pour l’entreprise cible et obliger ainsi les entreprises à réévaluer leurs politiques et pratiques pour répondre aux demandes et attentes des consommateurs.

Le boycott de la justice sert-il la cause palestinienne ?

Considérant le boycott comme un levier commercial pour soutenir la cause palestinienne, les opinions des gens varient quant à l’impact réel du boycott, tant au niveau politique qu’économique. Un boycott pourrait accroître la pression sur Israël sur la question palestinienne et conduire à un changement dans sa politique ou ses pratiques.

Un boycott commercial peut être efficace s’il obtient une large participation des personnes, des organisations et des gouvernements du monde entier. Le boycott peut inclure le fait d’ignorer ou de ne pas acheter des produits qui soutiennent l’entité sioniste et d’éviter d’investir dans les entreprises de l’entité sioniste. S’il est mis en œuvre efficacement, le boycott pourrait avoir un impact sur l’économie de l’entité, l’obligeant à repenser ses politiques, voire les pays qui la soutiennent.

Le boycott doit faire partie d’une stratégie globale d’influence politique et économique et dépend d’une large coopération et du soutien des individus et des communautés concernés par la question palestinienne.

S’il est mis en œuvre de manière globale et coordonnée, le boycott peut cibler les entreprises qui soutiennent l’entité sioniste usurpatrice de plusieurs manières, notamment :

1- Impact financier : Si un large public boycotte les produits ou services des entreprises qui soutiennent l’entité sioniste, cela peut entraîner une pression sur ces entreprises en termes de revenus et de bénéfices. Les entreprises peuvent répondre à cette pression en repensant leurs politiques ou en prenant des mesures pour éviter de perdre des clients. Ou des contrats.

2 – Pression publique et réputation : Le boycott se propage à travers les médias et les réseaux sociaux, ce qui expose les entreprises à la pression publique et peut avoir un impact négatif sur leur réputation. Cela peut entraîner une perte de clients et avoir un impact négatif sur la valeur marchande et les relations commerciales de l’entreprise.

3 – Pression politique : Le boycott pourrait conduire à une pression politique accrue de la part des gouvernements et des institutions internationales sur les entreprises qui soutiennent l’entreprise. Ces entreprises peuvent être soumises à des sanctions ou à des restrictions commerciales qui affectent leur capacité à opérer et à se développer sur les marchés internationaux.

Avons-nous bénéficié des précédentes expériences de boycott du monde islamique et arabe ?

En fait, oui. L’Occident et les sociétés internationales en général respectent le pouvoir, l’influence et l’argent et ne respectent rien d’autre, et c’est l’amère vérité. Il ne faut pas sous-estimer le boycott, même s’il n’a qu’un faible effet. Rappelons-nous les deux campagnes de boycott les plus célèbres auxquelles ont participé presque tous les peuples islamiques.

Une campagne de boycott des produits danois et français suite à la publication dans Charlie Hebdo de caricatures insultant le prophète Mahomet, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix, et à la republication des caricatures dans un journal français. Savez-vous combien coûtent ces boycotts aux économies française et danoise selon le rapport de la Whiskey Bank ? Le Danemark a subi des pertes de 134 millions d’euros, soit l’équivalent de 170 millions de dollars, et l’impact du boycott sur l’économie danoise s’est élevé à 7,5 milliards de couronnes danoises. Les exportations danoises vers le Moyen-Orient ont chuté de moitié, tandis que les exportations vers les marchés islamiques ont chuté de moitié. Même si le gouvernement français n’a pas révélé l’ampleur des dégâts pour des raisons politiques, si l’on regarde les chiffres de l’Organisation mondiale du commerce pour 2020. analyser, on verrait une baisse notable des exportations françaises vers les pays islamiques, d’autant plus compte tenu de l’énorme échange commercial entre la France et les pays islamiques, puisque la valeur des exportations françaises dépasse 46 milliards de dollars par an, dont 31, selon le Comtrade des Nations Unies. base de données Milliards de dollars vers les pays arabes Si l’on examine l’ampleur de ce chiffre, on constate que les exportations de la France vers le monde ne s’élèvent qu’à 15 milliards de dollars, alors qu’elles s’élèvent à 31 milliards de dollars vers les pays islamiques. Selon certaines sources précédemment divulguées, les exportations françaises vers le Qatar sont tombées à 1,73 milliard de dollars en 2020. contre 4,29 milliards de dollars en 2019. En Arabie saoudite, il est passé de 3,43 milliards de dollars à 2,64 milliards de dollars et aux Émirats arabes unis, il est tombé à 3,61 milliards de dollars contre 3,64 milliards de dollars. Les exportations françaises vers le Sultanat d’Oman ont également chuté, passant de 475 millions de dollars à 294 millions de dollars. À Bahreïn, il est tombé à 142 millions de dollars, contre 471 millions de dollars.

Félix Germain

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