Tout indique que la voie est barrée à l’initiative présidentielle française : la commercialisation de Paris au chef du mouvement « Marada », Suleiman Franjieh, ne lui apporte aucune amélioration, mais rencontre une résistance chrétienne véhémente et exacerbée. Et tandis que le « duo chiite » insiste pour être élu, le premier dilemme auquel est confrontée la proposition de gouvernement du président Emmanuel Macron semble être un druze chrétien, sunnite et intra-libanais, dont la solution peut être obtenue sans l’intervention du Royaume d’Arabie saoudite. L’Arabie est difficile. Le monde extérieur, lui aussi, n’est toujours pas enthousiaste à l’idée de soutenir Franjieh en échange d’un Premier ministre à la politique accommodante, ce qui signifie que la France se heurte à un désir international qui ne salue pas ses efforts, mettant ses efforts dans une impasse similaire lors d’une élection présidentielle. Est-ce à dire que sans résultats ni solutions, l’initiative française touche à sa fin ? Est-il temps pour une autre naissance qui réponde aux préoccupations de tous les Libanais ?
Forme est venue la proposition française d’imposer un président aux chrétiens et aux Libanais en général, incitant les « Forces armées », les « Brigades » et le « Courant patriotique libre » à intensifier leur refus d’imposer un président qu’ils ne soutenaient pas alors qu’elle voit Franjieh en tant que figure nationale : les députés sunnites indépendants auparavant proches du mouvement du Futur ne voteront pas pour elle à moins que le nœud saoudien ne soit délié.
Pourquoi les États-Unis d’Amérique ne prennent-ils pas l’initiative et n’agissent-ils pas vigoureusement dans le sens de la crise présidentielle ? Les observateurs disent que l’administration du président Joe Biden est actuellement préoccupée par les élections dans leur pays et constitue une menace réelle pour leurs objectifs et politiques internes et externes.Si l’ancien président Donald Trump peut gagner à nouveau, il viendra annuler tout ce que le parti démocrate a fait, tout comme il l’a fait au début de son mandat lorsqu’il a remporté la course présidentielle. La priorité de Biden est donc désormais l’Amérique, et il se concentre sur sa réélection afin que son gouvernement soit capable et engagé à résoudre les problèmes du Liban en exploitant la faiblesse de la politique américaine.
Dans le même temps, l’Amérique s’intéresse au réarmement de l’Ukraine, en guerre contre la Russie depuis plus d’un an.Le conflit ukraino-russe occupe toujours l’essentiel de la politique étrangère américaine, française et européenne – une guerre par procuration en terre ukrainienne. avec un président Vladimir Poutine pour briser l’expansion et l’influence mondiale de la Russie et l’affaiblir économiquement et militairement. Il convient de noter qu’il existe un désaccord entre les partis républicain et démocrate sur la fourniture d’armes et d’aide financière à Kiev, et tout succès pour Trump sera un obstacle à l’approvisionnement en équipement de Vladimir Zelensky.
De plus, les problèmes de Biden liés à l’inflation dans son pays à la suite de la guerre en Ukraine sont graves, et la crise bancaire actuelle accroît la pression sur lui alors que les pays concurrents de l’Amérique s’efforcent de briser la domination de Biden sur le dollar dans les transactions commerciales mondiales.
Alors que l’administration Biden est distraite par ses affaires intérieures et ukrainiennes, les observateurs devraient dire qu’elle ne doit pas perdre de vue ce qui se passe au Liban : lorsqu’elle délègue à la France la gestion de la crise présidentielle, Paris fait le contraire de ce que fait Washington car elle continue de commercialiser Franjieh, ont suggéré certains à Beyrouth, bien qu’elle ait annoncé qu’elle n’encouragerait aucun candidat au détriment de l’autre.
Les observateurs disent que Macron travaille contre la volonté américaine d’élire un président modéré qui valorise la souveraineté du pays et ne l’implique pas dans des conflits avec « Israël » et les pays de la région. Des observateurs ajoutent que Washington s’est immiscé dans la prochaine réunion à cinq sur le Liban pour faire part de ses craintes face à l’arrivée d’un président « réticent » qui, comme l’Arabie saoudite, veut avant tout élire une figure économique réformatrice et est capable d’amener le Les Libanais ensemble au lieu de les diviser en soulignant que Franjieh, qui est toujours candidat, n’a aucun soutien chrétien.
La position américaine est venue il y a deux jours, selon les mots du porte-parole du département d’État américain Matthew Miller, pour souligner la nécessité de tenir des élections présidentielles dès que possible et les qualités des États-Unis dans le président qu’ils espèrent élire ne sont pas différentes de ceux de Riyad. Les observateurs estiment que la nouvelle déclaration américaine contredit la volonté des Français de choisir le président à l’étranger.
Les observateurs estiment que les inquiétudes des gouvernements américains et européens de Biden ont éclipsé la crise libanaise, mais le dossier libanais reste très important pour eux, faute de quoi ils n’abordent pas la nécessité de l’élection d’un président pour la république et d’un accord entre aurait exigé les blocs parlementaires en son nom, et il n’aurait pas joué un rôle dans la délimitation des frontières maritimes avec l’ennemi israélien, comme il s’efforce de le faire, bien qu’il y ait des priorités pour que le Liban soit politiquement et économiquement sain afin qu’il puisse bientôt Explorer et exporter du pétrole et du gaz vers et depuis les pays européens pour augmenter la vis sur l’économie russe.
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