30 septembre 2023–|Dernière mise à jour : 30 septembre 202310h02 (heure de La Mecque)
Le président mauritanien a déclaré Muhammad Ould Al-Ghazwani L’Afrique a des attentes excessives envers la France, réfutant l’idée selon laquelle elle a échoué dans la région africaine du Sahel.
Ould El-Ghazouani, dans un entretien au journal français Le Figaro publié hier, a expliqué que les sentiments anti-France dans certains pays d’Afrique francophone s’expliquent par des attentes qu’il considère comme exagérées entre certains groupes africains les uns envers les autres « historiquement ». pays « amical », comme il l’a dit.
Le président mauritanien a ajouté que « l’Afrique attend beaucoup de la France », car le sentiment anti-Paris reflète un « populisme malveillant » qui est non seulement présent en Afrique mais « s’exprime partout sur la planète » et « sera renforcé à travers les médias sociaux ». Réseaux », comme il l’a dit.
Ould Ghazouani a souligné que le retrait de la France du Niger n’était ni un échec ni une humiliation, estimant qu' »il y a sans doute une raison de quitter le Niger après que la France a annoncé la semaine dernière la fin de sa présence militaire et le retrait de son ambassadeur ». junte militaire alliée aux putschistes.
Retrait financier
Le président mauritanien a confirmé que le Groupe des Cinq États du Sahel, dont il préside, existe toujours, soulignant que les raisons de sa création en 2014, à savoir la lutte contre le terrorisme et les efforts conjoints pour le développement, continuent d’exister.
L’année dernière, le Mali s’est retiré du groupe qui comprenait le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie, après avoir protesté contre la présidence de l’organisation. Ould Ghazouani a déclaré que la sortie du Mali posait un problème mais a appelé à surmonter les divergences par le dialogue.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont récemment annoncé une nouvelle alliance au Sahel, et ces pays ont signé un accord de défense commune, ce qui signifie la mort clinique du groupe G5 Sahel fondé par la France et la marginalisation de la Mauritanie et du Tchad.
Le président mauritanien a déclaré que la situation actuelle au Sahel est très mauvaise et a reconnu que tous les pays de la région sont sous pression, y compris son pays.
Il a évoqué l’intensification des activités des groupes terroristes, d’autant plus que les forces françaises Barkhane et la mission onusienne MINUSMA n’y sont plus présentes, a-t-il précisé.
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