Le Premier ministre nigérien nommé par le régime militaire a confirmé lundi que des « discussions sont en cours » sur un retrait « rapide » des forces françaises stationnées dans le pays dans l’espoir de « maintenir la coopération » avec la France.
Ali Muhammad al-Amin Zain a rappelé que le gouvernement nigérian avait mis fin aux accords militaires avec Paris et a estimé que les forces armées françaises « se trouvent dans une situation illégale ».
Il a expliqué : « Les discussions en cours devraient permettre un retrait très rapide de ces forces. »
« Notre souci est de maintenir, si possible, la coopération avec un pays avec lequel nous avons partagé beaucoup de choses », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
Ali Mohamed Elamine Zine a également annoncé que Niamey espérait « parvenir à un accord d’ici quelques jours » avec les pays d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui ont menacé d’intervenir militairement pour ramener au pouvoir le président Mohamed Bazoum.
Il a déclaré : « Nous n’avons pas interrompu les contacts avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, mais nous poursuivons les contacts ».
Il a ajouté : « Nous avons de grands espoirs de parvenir à un accord (avec la CEDEAO) d’ici quelques jours. »
Les putschistes nigérians espèrent parvenir à un accord avec la CEDEAO d’ici quelques jours
Le Premier ministre nigérian, nommé par la junte militaire au pouvoir, a annoncé lundi lors d’une conférence de presse que Niamey espérait parvenir à « un accord d’ici quelques jours » avec les pays d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui ont menacé d’intervenir militairement pour réintégrer le président Mohamed Bazoum. conduire.
Le Niger reste sous le coup de sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour faire pression sur l’armée afin qu’elle rétablisse le président Bazoum au pouvoir après son éviction lors d’un coup d’État militaire le 26 juillet.
Tandis que la France, l’un des principaux partenaires internationaux du Niger, annonçait son plein soutien aux projets d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger, les États-Unis appelaient à une solution pacifique à la crise.
La France envoie environ 1 500 soldats pour combattre les extrémistes au Niger.
Plusieurs pays réclament la libération du président Bazoum, emprisonné et hébergé à la résidence présidentielle depuis le coup d’État.
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