Deux jeunes hommes ont été tués lors d’une course-poursuite menée par la police française dans la ville de Limoges (centre) ; Cela a conduit à des affrontements, et cet incident s’est produit des semaines après le meurtre du garçon Nael dans la banlieue parisienne de Nanterre et a déclenché de nombreuses protestations, qui ont également été violentes.

Selon plusieurs sources policières, les deux morts – un mineur de 16 ans et un jeune majeur – circulaient à moto et ont pris la fuite lorsqu’ils ont aperçu une voiture de la brigade anticriminalité s’apprêtant à l’intercepter au nord de Limoges.

L’article indique que la police a commencé à poursuivre les deux jeunes hommes, puis s’est arrêtée parce qu’elle « estimait que la situation était très dangereuse ».

Selon des sources sécuritaires, la moto n’a pas réussi à s’arrêter à un feu rouge et est entrée violemment en collision avec une autre voiture, tuant le mineur qui la conduisait et le passager adulte est décédé après avoir été transporté à l’hôpital.

La municipalité de Limoges a précisé que dans la voiture avec laquelle la moto est entrée en collision se trouvaient un père de famille et ses jeunes enfants « qui étaient en état de choc ».

L’assassinat des deux jeunes hommes a déclenché des affrontements dans la ville de Limoges, avec des manifestants incendiant des voitures, mais ils ont été rapidement maîtrisés alors que le calme revenait dans la ville, selon le bulletin du site Acto 17.

Il y a deux semaines, dans la ville d’Angoulême (sud-ouest), un jeune Guinéen de 19 ans a été tué par les balles de la police lors d’un contrôle routier.

Fin juin, un jeune de 17 ans, Nael, a été assassiné par balle par un policier alors qu’il tentait d’arrêter sa voiture à Nanterre, en banlieue parisienne. Il y a eu plusieurs nuits d’affrontements violents dans la plupart des régions de France.

Pour contrôler les manifestations, les autorités françaises ont déployé des dizaines de milliers de personnes et de forces de sécurité et arrêté des centaines de manifestants, et la police a été confrontée à de nouvelles accusations de racisme.