Royaume-Uni : plus de 50 migrants sont concernés par la diphtérie

L’Agence britannique de sécurité sanitaire a exprimé son inquiétude après avoir révélé une augmentation des cas de diphtérie parmi les migrants arrivant dans le pays, avec plus de 50 cas déjà identifiés. Le ministère de l’Intérieur pense que l’homme décédé à l’hôpital après avoir vécu au Manston Center a été infecté par la maladie infectieuse.

Au Royaume-Uni, on s’inquiète de plus en plus de l’augmentation des cas de diphtérie parmi les migrants arrivant dans le pays. signalé »BbcAu dimanche 27 novembre, l’Agence britannique de sécurité sanitaire a signalé plus de 50 cas depuis le début de l’année.

Le centre d’accueil de Manston, dans le sud du pays, a été touché par cette flambée d’infections. Le ministère de l’Intérieur a récemment déclaré que l’homme décédé à l’hôpital le 19 novembre et vivant à Manston était décédé de la diphtérie. Les premières enquêtes avaient conduit le ministère à croire que la mort de l’homme n’était pas due à une maladie infectieuse. Cependant, le résultat d’un nouveau test de présence de bactéries chez le défunt s’est avéré positif, selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Cependant, l’Agence britannique de sécurité sanitaire a déclaré que la présence des 50 autres infections au Manston Center n’a pas été confirmée, mais que le risque d’infection augmente considérablement compte tenu de la surpopulation. Et elle explique Ministère français de la Santé « La diphtérie Les bactéries diphtériques (responsables de la diphtérie) se transmettent directement par les sécrétions nasopharyngées (toux et éternuements) ou les plaies cutanées, et rarement par contact indirect avec des objets contaminés par les sécrétions des patients. » La période d’incubation est de deux à cinq jours.

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Disponibilité des vaccins en Europe

Selon les autorités sanitaires britanniques, les patients migrants peuvent avoir été infectés dans leur pays d’origine ou lors de leur voyage vers l’exil. Cependant, la surpopulation à Manston avant son évacuation a peut-être entraîné des infections plus rapides, car jusqu’à 4 000 personnes étaient hébergées dans le centre d’une capacité de 1 600 personnes.

La diphtérie est une maladie rare au Royaume-Uni, comme dans la plupart des pays européens, car la majorité de la population est vaccinée dans la petite enfance et peut être traitée avec des antibiotiques, bien que dans certains cas, elle puisse être mortelle. L’autorité sanitaire française précise que « la forme la plus grave de la maladie conduit à l’angine de poitrine, qui peut être compliquée par des lésions cardiaques ou nerveuses et peut entraîner la mort ».

Le NHS recommande donc que les migrants se voient proposer la vaccination contre la diphtérie et des antibiotiques à leur arrivée au Royaume-Uni.

Le 22 novembre, le gouvernement britannique a annoncé l’expulsion du Manston Center après des semaines de polémique sur les conditions de vie des migrants. Mais les responsables de la santé britanniques craignent maintenant que les personnes infectées ne propagent la maladie à d’autres logements.

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« Un risque attendu mais évitable »

A une question du journalHoraires du dimancheJim McManus, président de l’Association of British Public Health Directors, a déclaré que la décision de quitter Manston malgré cette menace pour la santé « expose les demandeurs d’asile et potentiellement le personnel hospitalier à des risques évitables ». Il a également accusé le ministère de l’Intérieur d’avoir un « manque de coordination ». dans la situation aggravée ». Bien plus que prévu. »

Cette crise est la dernière à laquelle le gouvernement britannique est confronté en ce qui concerne la question de la migration des immigrants vers le pays. Près de 42 000 migrants ont pu rejoindre les côtes britanniques depuis le début de l’année, un nombre record par rapport aux 28 500 personnes en 2021. Pour stopper cet afflux, Londres et Paris ont signé le 14 novembre un autre accord de coopération qui consacre le déploiement de 100 policiers et gendarmes supplémentaires sur les côtes du nord de la France en échange du versement par la Grande-Bretagne de 72,2 millions d’euros à la France.

Denise Herbert

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