Zahi Gabriel, Monsieur le Président Macron, et le grand Liban dans vos pensées se tient aux portes de la Fête de l’Indépendance, alors souvenons-nous ensemble : Le 1er septembre 1920, le général Gouraud tient une cérémonie solennelle au Palais des Pins au cours de laquelle il prononce un discours, dans lequel il a dit : Le premier et le plus sacré de vos devoirs, ô peuple du Liban, est l’unification. Créé au profit de tous, le Grand Liban est une fédération politique et administrative. Vous pouvez envisager l’avenir avec confiance, la France vous aidera. Cela a été annoncé par le général Gouraud et il n’a pas transféré beaucoup de pouvoir aux Libanais. Il pensait que les Libanais contesteraient l’indépendance totale et a déclaré à Alep (Syrie) qu’il doutait que les Libanais se détournent de l’indépendance. Il a dit qu’après le test depuis la proclamation du Grand Liban, il y a certaines questions qui doivent être réexaminées et qu’il est conseillé de recourir à une union entre la Syrie et le Liban, et il a préparé un projet pour cela. Ces propos parvinrent aux oreilles du patriarche Howayek, qui informa le général Gouraud que si un grain de terre du Liban était touché, il déclencherait une révolution dans tout le pays dans les vingt-quatre heures, et avec elle l’idée du général Gouraud de ce projet d’union. . Monsieur le Président Macron, fort des informations que vous détenez de vos milieux, rappelons ensemble la visite effectuée par le Directeur du Département Fusions et Investissements du géant pétrolier et gazier du Bassin du Levant…