Samsung accusé de « commerce trompeur » dans le domaine des droits de l’homme

Des sources médiatiques ont rapporté aujourd’hui mercredi que la justice française avait accusé la filiale du groupe « Samsung Electronics France » de « pratiques commerciales frauduleuses » en avril dernier dans le cadre d’une enquête sur de possibles violations des droits de l’homme, notamment dans les usines du groupe en Chine.

Des sources médiatiques ont rapporté aujourd’hui mercredi que la justice française avait accusé la filiale du groupe « Samsung Electronics France » de « pratiques commerciales frauduleuses » en avril dernier dans le cadre d’une enquête sur de possibles violations des droits de l’homme, notamment dans les usines du groupe en Chine.

Cette accusation intervient après qu’un représentant de la branche française du plus grand fabricant mondial de smartphones a été interrogé par un juge français le 17 avril, à la suite d’une action civile intentée par les organisations non gouvernementales Sherpa et Accionad Public Solidaire.

Cette nouvelle plainte, déposée après le classement de nombreux autres dossiers, vise à contourner le refus du procureur de poursuivre l’enquête en demandant à un juge d’instruction de reprendre directement le dossier.

Les deux ONG ont déclaré dans un communiqué : « C’est la première fois en France qu’il est reconnu que les promesses éthiques d’une entreprise peuvent constituer des pratiques commerciales contraignantes pour ceux qui les adoptent ».

Dans la plainte déposée en juin 2018 et consultée par l’Agence France-Presse, les deux organisations accusent Electronic Industries Group de ne pas respecter ses engagements éthiques, pourtant repris sur son site internet.

Il écrit sur le site Internet : « Samsung » a confirmé en 2012 qu’il respectait « strictement » les lois et les normes éthiques, ajoutant : « Nous respectons les droits fondamentaux de chacun. Nous interdisons strictement le travail forcé, l’exploitation salariale et l’esclavage des enfants.

Afin de confirmer la légalité des procédures en France, les deux organismes ont estimé qu’il suffisait que le message en question soit visible en France et donc visible pour les consommateurs français et que les institutions françaises aient la capacité de le vérifier.

Les deux organisations non gouvernementales s’appuient sur de nombreux rapports d’organisations de défense des droits de l’Homme qui ont pu visiter les usines du groupe en Chine, en Corée du Sud et au Vietnam pour condamner « l’utilisation d’enfants de moins de 16 ans » et « l’exploitation pendant les heures de travail ». « des conditions de travail et de logement contraires à la dignité humaine » et « exposent les travailleurs à… un « danger ».

Malgier Martel

"Wannabe fauteur de troubles. Gamer. Incurable mordu des réseaux sociaux. Explorateur. Étudiant. Fan de télévision amateur."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *