Les autorités sanitaires françaises ont annoncé la découverte de 51 cas de variole du singe, portant le nombre total de cas confirmés à 84.

L’autorité sanitaire de Paris a indiqué que toutes les infections ont été enregistrées chez des hommes âgés de 22 à 63 ans et que l’un d’entre eux a nécessité une hospitalisation.

Le ministre français de la Santé a déclaré dans un communiqué diffusé par la British Broadcasting Corporation (BBC) que les responsables ne s’attendaient pas à une « épidémie de la maladie » et que le pays disposait de suffisamment de vaccins.

Cette annonce a coïncidé avec une augmentation du nombre d’infections confirmées dans le monde, les autorités de contrôle des maladies aux États-Unis ayant signalé avoir détecté plus de 700 cas de virus de la variole du singe dans le monde, dont 21 cas aux États-Unis.

En Europe, le Portugal, l’Espagne et la Grande-Bretagne sont les pays qui comptent le plus de cas.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la variole du singe est une maladie virale rare d’origine zoonotique qui transmet son virus des animaux aux humains. Les symptômes sont similaires à ceux des personnes infectées par la variole, mais moins graves.

Certains patients développent des ganglions lymphatiques enflés avant l’apparition d’une éruption cutanée, une caractéristique qui distingue la variole du singe d’autres maladies similaires. Il n’existe actuellement aucun traitement ni vaccination pour lutter contre ce virus, mais la vaccination contre la variole peut être utile car elle s’est révélée extrêmement efficace pour prévenir la variole du singe.