Société civile et volontariat – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

La politique française de partenariat avec les organisations de la communauté internationale a été entérinée dans un document d’orientation politique de mars 2017. Le document a été préparé par une décision du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement. Le document définit le périmètre, les objectifs, les moyens et les modalités d’approfondissement du partenariat entre le ministère de l’Europe, des Affaires étrangères et la société civile.

La loi-cadre sur le développement solidaire et la lutte mondiale contre les inégalités, présentée en Conseil des ministres en décembre 2020 et en cours de discussion au Parlement, renforcera le rôle de la société civile, notamment en reconnaissant son droit d’initiative et en doublant l’aide publique au développement entre 2017 et 2022 déjà fournis par les organisations de la société civile.

Les relations entre le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et les ONG sont historiquement ancrées, Aujourd’hui, cependant, le ministère est ouvert à la diversité des acteurs travaillant dans le domaine de la coopération au développement et de la coopération internationale, représentés par des associations, des ONG, des universités, des centres de recherche, des organismes, des syndicats, des institutions et des organismes qui envoient et accueillent des volontaires. et autre.

Le travail de ces organes complète le travail des États. Par sa culture, ses ressources et ses objectifs, elle apporte une contribution fondamentale à la lutte contre la pauvreté sous tous ses aspects, à la réalisation d’un développement durable et à la défense des droits humains. Ils sont généralement des partenaires actifs des politiques françaises d’aide au développement et de coopération internationale.

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères souhaite collaborer avec toutes ces instances et les encourage à se rencontrer et à s’engager dans des initiatives multi-acteurs car cela renforce l’émergence de nouvelles dynamiques et de méthodes de travail hybrides et innovantes. La responsabilité sociale et environnementale des entreprises, l’économie participative, la mobilisation des citoyens à travers les médias numériques et le rapprochement de multiples acteurs de la société civile aux identités et modes de fonctionnement différents accélèrent la création de solutions innovantes dans l’économie sociale et solidaire.

Cette cinétique multi-acteurs se traduit également au niveau stratégique. Créé en 2014, le Conseil national du développement et de la solidarité internationale a pour objectif d’organiser des processus de concertation entre les différentes composantes de la société civile française et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sur les orientations de leur politique de développement et les objectifs en matière de coopération internationale et moyens de les atteindre.

Le champ d’action de la société civile en matière de conception et d’action est un indicateur important du degré d’ouverture démocratique dans les pays. Dans ce contexte, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères adresse un message à ses interlocuteurs sur l’ouverture à la voix des citoyens et des acteurs non étatiques représentés par les organisations de la société civile. Elle défend également la liberté d’association et d’expression des sociétés civiles organisées et non organisées.

1. Mobiliser les autorités et représenter des enjeux spécifiques basés sur leur expérience pour influencer la politique nationale, la politique des acteurs multilatéraux et les négociations internationales,

2. Travail sur le terrain avec la capacité de mettre en œuvre des interventions de promotion des droits de l’homme, humanitaires ou de développement ou de fournir une expertise technique;

3. Sensibilisation et formation des citoyens à travers les différentes opportunités de volontariat offertes par les acteurs de la coopération internationale. Le volontariat permet également de briser les idées préconçues, de faciliter la compréhension de l’interaction des cultures et d’éduquer les futures générations d’acteurs du développement.

Denise Herbert

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