Le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend à Washington la semaine prochaine où il veut travailler pour forger des liens « étroits et ouverts » avec le président Joe Biden, a déclaré samedi Downing Street.
Jeudi, Sunak rencontrera le président américain pour la quatrième fois en quatre mois.
« Ces dernières années, aucun Premier ministre britannique n’a eu un contact aussi régulier avec le président des Etats-Unis », a déclaré Downing Street dans un communiqué.
« Les États-Unis sont notre allié le plus proche. L’un pour l’autre, nous sommes le partenaire de première instance en tout, que ce soit pour assurer la sécurité de nos concitoyens ou le développement de nos économies. C’est pourquoi c’est si important pour nous. » « Le Premier ministre britannique développera des relations étroites et ouvertes avec le président des États-Unis », a souligné Sunak.
Jeudi également, Sunak s’adressera aux principaux chefs d’entreprise américains lors de la Business Roundtable, un rassemblement annuel des PDG des principales entreprises américaines.
« Cette visite sera l’occasion de renforcer les liens commerciaux entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis et de poursuivre le leadership britannique et américain sur des questions mondiales telles que le soutien à l’Ukraine », a déclaré Downing Street dans le communiqué.
Sunak participe également à plusieurs événements pour « raviver la force de la relation entre le Royaume-Uni et les États-Unis ». Il assistera notamment à un match de baseball des Nationals de Washington sur le thème de l’amitié entre les deux pays. Ce jeu est devenu un événement annuel à Washington qui comprend également des défilés militaires et des interprétations des hymnes nationaux des deux pays.
Sunak est arrivé à Downing Street en octobre dernier et s’est rendu en Californie en mars pour le sommet Ocos entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie qui a marqué le lancement d’un ambitieux programme de sous-marins nucléaires, provoquant la colère de la France.
De son côté, Biden s’est rendu à Belfast mi-avril pour marquer le 25e anniversaire de l’accord de paix sur le territoire britannique. Certains ont interprété sa brève rencontre avec Sunak à l’époque comme un signe de tension mettant à rude épreuve la « relation spéciale » entre Londres et Washington face à l’impact du Brexit en Irlande du Nord.
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