La première œuvre cinématographique irano-israélienne sera projetée au Festival du Film de Venise en Italie, prévu en septembre prochain, et sera produite par la filiale de Los Angeles de la société israélienne « Kashit ».
Le film, intitulé Tatami, est co-réalisé par le célèbre Israélien Guy Nativ et le réalisateur français d’origine iranienne Zare Amir Ebrahimi.
L’histoire tourne autour d’une judoka iranienne qui reçoit un avertissement des autorités alors qu’elle participe à un tournoi important où les autorités du régime iranien tentent de forcer « Laila » à faire semblant d’être blessée et à ne pas participer au jeu, sous peine de l’accuser de trahison.
Le cœur de l’histoire réside dans le choix difficile auquel « Layla » est confrontée : soit répondre aux appels du régime iranien, comme son entraîneur l’a exhorté, soit se battre pour l’or et se mettre elle-même et sa famille en danger.
« C’était une superbe collaboration et elle a apporté sa touche personnelle », raconte le réalisateur israélien à propos de son collègue, le cinéaste iranien Ebrahimi, qui a fui l’Iran en 2008 et vit en exil en France.
Il a poursuivi : « C’est une réelle opportunité de donner une tribune aux voix des femmes iraniennes qui luttent quotidiennement contre le régime oppressif de leur pays. »
De son côté, Zare Ebrahimi a écrit via son compte Instagram : « Nous sommes fiers de collaborer sur ce film unique avec un artiste créatif, généreux, bienveillant et humain, Guy Nativ, qui travaille incroyablement dur, et l’équipe la plus cool qui soit. » «
« Nerd du Web primé. Sympathique expert de l’Internet. Défenseur de la culture pop adapté aux hipsters. Fan total de zombies. Expert en alimentation. »