Au vu des changements politiques observés, de nouveaux traits apparaissent dans le tableau du Moyen-Orient : l’accord irano-saoudien sous l’égide de la Chine. La volonté de Téhéran de rediscuter des négociations sur l’accord nucléaire. Préparation d’une réunion du Quatuor russo-turc-irano-syrien pour discuter du dossier de la crise syrienne. Les conditions saoudiennes présentées à Damas pour discuter du retour de la Syrie dans la Ligue arabe … Le plus important reste l’évolution de la scène palestinienne à la lumière des conflits israélo-israéliens qui pourraient exploser à tout moment, même si plus de développement politique ne prend lieu qui contribue à atténuer la crise.
En arabe et en hébreu
Avant l’accord saoudo-iranien, l’Arabie saoudite avait indiqué sa volonté de proposer une médiation ou une initiative visant à rechercher un cessez-le-feu dans la guerre russo-ukrainienne. Ce que fait aussi la Chine. Tandis que le ministre saoudien des Affaires étrangères s’est rendu dans les capitales russe et ukrainienne. En ce qui concerne l’accord post-Arabie saoudite, les positions américaines ont salué et pris note de ce qui s’est passé, de sorte que deux étapes ont été annoncées qui représentent un développement lié aux relations américano-saoudiennes. Tout d’abord, l’annonce de l’accord sur les avions Boeing. Deuxièmement, le Sénat américain a approuvé la nomination d’un nouvel ambassadeur américain à Riyad, deux ans après le retard dans la nomination d’un ambassadeur remplaçant l’ambassadeur démissionnaire John Abizaid. Le nouvel ambassadeur américain à Riyad est Michael Ratney, auparavant il était consul à Jérusalem et parle couramment l’arabe et l’hébreu.
Selon les informations, il est l’un des employés les plus éminents dans l’élaboration des relations arabo-israéliennes. De là, il y a ceux qui posent une question sur le contexte de la nomination de l’ambassadeur à ce stade, et si le chemin entre l’accord saoudo-iranien et la reprise des discussions avec l’Arabie saoudite sur la manière de parvenir à la « normalisation » est intégré devient « Accord ou paix avec Israël ? D’autant plus que la presse israélienne a exprimé son grand mécontentement face à ce qui s’est passé après l’accord parrainé par la Chine, et que certains Israéliens ont tenté de blâmer l’administration du président américain Joe Biden. Il y a aussi ceux qui se demandent si l’Arabie saoudite suivra la même voie émiratie consistant à organiser ses relations avec l’Iran, puis à conclure un accord de paix avec Israël. C’est le même chemin qui peut être suivi en Syrie.
La folie israélienne
Pratiquement toutes les déclarations officielles saoudiennes ne sont pas exemptes de confirmations et de rappels de l’Initiative de paix arabe, qui a été adoptée lors du Sommet arabe de 2002 à Beyrouth et envisage une solution à deux États. Cela ne peut certainement pas être vrai étant donné l’existence d’un gouvernement israélien qui comprend les extrémistes de la droite israélienne, dont certains peuvent être qualifiés de subversifs aux tendances folles. Par conséquent, tous ces développements dans la région doivent conduire à un suivi attentif de l’importance des événements en Palestine. Il a plus d’une dimension. La première dimension, les conflits israélo-israéliens, découle de manifestations très massives contre les mesures judiciaires prises par le gouvernement. Quant à la deuxième dimension, ce sont les opérations jihadistes palestiniennes continues qui connaîtront un développement et une croissance supplémentaires dans la prochaine phase dans le rejet de la politique de colonisation et de la folie israélienne.
Ces faits amèneront Tel-Aviv et Washington à faire face à une équation claire, à savoir la nécessité de faire des concessions majeures, peut-être à commencer par le renversement du gouvernement Netanyahu, afin d’imposer de nouveaux faits conduisant à de plus grandes concessions.. sinon l’alternative est plus explosions. Tous ces développements ne manqueront pas d’avoir un impact sur la situation dans l’ensemble de la région. Bien qu’il y ait des lectures contradictoires quant à la direction que pourrait prendre la situation, ceux qui évaluent rapidement l’accord de Riyad avec Téhéran sur les implications de la montée des tensions israéliennes sur l’enrichissement d’uranium par l’Iran et le renforcement des manœuvres militaires conjointes israélo-américaines et donc en prévision d’une possible escalade face à Téhéran, dont les pays arabes veulent prendre leurs distances avec lui.
Effets des transitions
Dans le même temps, le ministre saoudien des Finances a annoncé la possibilité de réaliser d’importants investissements en Iran. Cela constituerait à lui seul un virage stratégique, surtout après des années d’ambitions de nombreux pays européens, dont la France, d’investir sur les marchés iraniens, notamment Peugeot, Renault et Total. D’autre part, les pays de la région observent l’impact de ces transformations, notamment le Yémen, la Syrie et le Liban.
Des négociations ont commencé au Yémen pour rechercher une solution politique par le biais d’une rencontre entre les Houthis et le gouvernement yéménite en Arabie saoudite, en plus des négociations en cours pour achever le processus de libération des prisonniers et des détenus des deux côtés.
Les Syriens attendent avec impatience le résultat de la réunion quadripartite et ce que le président russe Vladimir Poutine dira à Bachar al-Assad lors de sa visite à Moscou. Il n’y a aucun doute sur la volonté arabe de discuter du dossier syrien et de la manière de ramener la Syrie dans la Ligue arabe. C’est ce que recherchait al-Assad lors de sa visite au sultanat d’Oman, alors que Moscou soutient également toute voie de négociations syro-israéliennes. La position saoudienne reste plus importante compte tenu des conditions qu’elle a posées et de la connaissance de son issue et de son cours face aux développements que la région acceptera.
Liban.. et France
Concernant le Liban, la politique saoudienne se montre clairement, rétablissant le pouvoir de manière équilibrée, en vue des préparatifs d’une nouvelle rencontre dans la capitale française, Paris, entre les cinq pays qui se sont précédemment rencontrés en référence au Qatar saoudien et le Qatar a l’Arabie saoudite. Coordination et compréhension égyptiennes. Alors que certains considèrent que l’État du Qatar jouera un rôle fondamental et de premier plan dans le démantèlement de certains complexes libanais et le comblement de certaines lacunes, compte tenu de ses liens avec la plupart des forces nationales et étrangères. Les données indiquent également une harmonie des positions saoudienne, qatarie et américaine et une convergence avec la vision égyptienne. Reste la différence avec la France, qui sera discutée lors de la deuxième réunion de Paris.
Au milieu de tous ces développements, deux scènes émergent également. La première scène, les aspirations « bonapartistes » du président français Emmanuel Macron à diriger l’Europe. Ces aspirations se sont manifestées dans une période antérieure sur la base de la politique française, notamment après le départ de la chancelière allemande Angela Merkel. Quant à la deuxième scène, elle offre l’occasion de se plonger dans les détails du Liban et peut-être de s’y noyer, que ce soit en insistant pour accepter l’option « échange » dans les première et troisième présidences, ou en embrassant que le ministère français des Affaires étrangères met en garde contre l’imposition sanctions contre des responsables libanais empêchant un accord présidentiel
Plus d’une remarque s’impose ici, la première étant que le « bâton de gloire » de la vague française est passé depuis l’année 2020. La seconde est que, au cours de 11 sessions parlementaires, la France n’a pas indiqué qu’elle utiliserait des sanctions contre ceux qui entravent le quorum ou les élections, sachant que l’équipe qui fait obstruction est le Hezbollah et ses alliés. Troisièmement, la France s’est vexée en menaçant de sanctions en même temps qu’elle acceptait l’option d’échange et l’annonce par les opposants du parti et Suleiman Franjieh qu’ils perturberaient le quorum !
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