Écrit par: euronews
Publié le 07/07/2023 – 22h30
Le Comité des Nations Unies a exprimé sa profonde préoccupation face à « la pratique persistante du profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre, en particulier la police, contre les membres des minorités, y compris ceux d’ascendance africaine et arabe ».
Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale, composé de 18 experts indépendants, a déclaré avoir adopté une déclaration sur la situation en France, soulevant des inquiétudes et formulant une série de recommandations sur le profilage racial et « l’usage excessif de la force par la loi ». les autorités chargées de l’application » donne les autorités « .
Dans cette déclaration, les experts ont également exprimé leur regret face au « pillage et à la destruction de biens privés et publics, et aux informations faisant état d’arrestations massives et de détentions de manifestants ».
La commission de l’ONU s’est félicitée de l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de l’assassinat de Nael, qui a conduit à l’explosion de violences en France, mais a appelé Paris à « faire des efforts rapides pour que l’enquête sur les circonstances » ayant conduit à son assassinat « global et impartial » est que les auteurs présumés seront poursuivis et punis s’ils sont reconnus coupables de leur crime.
Elle a également appelé à « des lois qui définissent et interdisent le profilage racial et des politiques claires pour les forces de l’ordre, en particulier la police, interdisant le profilage racial dans les opérations de police, les contrôles d’identité discriminatoires et autres comportements racistes ».
Elle a réitéré sa recommandation aux autorités de donner la priorité au « traitement des causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale, y compris dans l’application de la loi, notamment dans les forces de l’ordre » et « appelle le peuple français à exiger et appliquer les droits humains pacifiquement ».
Le Comité, qui veille à la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, a adopté la déclaration sur la France dans le cadre d’une alerte précoce et d’une réponse d’urgence.
Il a également exprimé sa profonde préoccupation face à « la pratique continue du profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre, en particulier la police, contre les membres des minorités, y compris ceux d’ascendance africaine et arabe ». Selon la Commission, cette situation « conduit souvent à des tueries à répétition… et en toute impunité ».
Le policier impliqué dans le meurtre de l’homme de 38 ans a été inculpé de meurtre au premier degré et emprisonné le 29 juin. Jeudi, sa demande de libération a été rejetée.
Dans le même ordre d’idées, le parquet de Paris a annoncé vendredi qu’il ouvrirait une enquête après que des menaces de mort ont été proférées à l’encontre du policier. Les menaces, publiées notamment sur Twitter, visaient également l’avocat du policier, Laurent-Frank Lenard, qui a déclaré à l’AFP avoir porté plainte à Paris en son propre nom et au nom de son client.
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