Manuscrit archéologique du prince Abdul Qadir Al-Jazaery
Algérie
Il sera mis aux enchères à Vannes, France le 11 mars
Un ancien manuscrit de son auteur, Al-Hadi Abu Srour Ibn Abd al-Rahman al-Abbadi al-Shafi’i du Caire, devrait être mis aux enchères le 11 mars à Van, en France. Il a été achevé en Shawwal 1020 correspondant à août 1620 et il a été copié le 6 novembre 1659 par Muhammad Ibn Muhammad Ibn Qasim, Ibn Issa Ibn Muhammad al-Ghabrini al-Hadi selon les informations disponibles sur le site d’enchères Antir Onshir, et il a été rapporté par les médias algériens.
Un court texte en français précise que « le manuscrit a été saisi par les armées de l’occupation française, dirigées par le général Theodil Changarniy, lors d’un raid sur une tribu qui faisait paître leurs moutons dans la région et dont l’un des partisans de Prince est Abdel Qader ». ennemi des Français, en juin 1842. Il fut ramené en France en 1842 par le lieutenant Planry, officier dans l’armée. » Afrique, avant son inauguration le 29 août 1842 à Paris.
Selon les informations historiques disponibles, l’invasion a eu lieu en juin 1842 à Baloncheris à Tsemelt, selon le rapport du général « Changarnier » au maréchal Peugeot, écrit dans le journal « Le Monitor » édition du 05 juillet 1842, un livre du le même général Changarnier Teudel (1793-1877), publié à Paris en 1849, y évoque de nombreuses invasions qu’il mena en 1842, dont une dans la région d’Algérie et d’Al-Titri, et une invasion majeure en 1842 et une bataille contre les Tribu Bani Waragh dans les hautes montagnes d’Al-Wonchiris.
Crime et vol de richesses et de manuscrits rares
Dans son rapport, il a mentionné le résultat de son attaque, qui a tué 50 personnes et capturé 3 000 membres de la tribu, dont des hommes, des femmes et des enfants. Le journal parle également d' »un autre raid immédiatement après le premier, qui aboutit à un grand butin représenté par la saisie de 15 000 chameaux, 300 chevaux et mulets, et 15 000 à 16 000 moutons, et tous les mulets étaient chargés d’une grande foule ». Proie. »
Toutes ces informations historiques confirment l’ampleur des crimes commis contre le peuple algérien au temps de l’occupation française et le pillage de ses richesses, notamment l’acquisition de la bibliothèque du prince Abdelkader lors de la confiscation de ses concessions, qui contenait de précieux trésors de manuscrits rares. .
Prince Abdul Qadir
Qui est le prince Abdul Qadir ?
Selon sa biographie sur Internet, l’émir Abdelkader est né le 6 septembre 1807 près de la ville d’El Moaskar en Algérie. Sa famille est liée aux Idrisides, dont la lignée remonte au Prophète de l’islam et régnaient au Maghreb et en Andalousie, et son père Muhyiddin était un cheikh de l’ordre Qadiriyya en Algérie.
En 1823, son père se rendit au Hajj en accompagnant Abdul Qadir, qui apprit beaucoup au cours de ce voyage de deux ans.
A son retour, Abdul Qadir se consacra à la lecture et à la méditation, et en 1830 l’Algérie tomba sous l’occupation française et les Algériens commencèrent à combattre l’occupant.
Après que les Algériens lui aient prêté allégeance en 1832, Abd al-Qadir a pris la ville d’Al-Muaskar comme capitale et a commencé à former l’armée et l’État, remportant des victoires contre les Français.
Les victoires d’Abd al-Qadir ont forcé les Français à signer une trêve avec lui, qui était les accords de Tafna de 1838, dans lesquels la France reconnaissait sa souveraineté sur l’ouest et le centre de l’Algérie.
Après cet accord, le prince Abdul Qadir a commencé à former un gouvernement, à organiser l’État et à lutter contre la corruption.
Mais cet accord est l’occasion pour la France de souffler un peu pour ensuite continuer à combattre les forces du prince Abdul Qadir, et avec l’arrivée des ravitaillements français ses places fortes tombent une à une.
Après une résistance acharnée, l’émir Abd al-Qadir et ses partisans ont été contraints de se rendre aux forces françaises en 1847 à condition qu’il soit autorisé à se déplacer à Alexandrie ou à Acre, mais il a été transféré en France et emprisonné là-bas.
Endiguer la crise druze et maronite en Syrie
Mais le président de la République française, Louis Napoléon, décida plus tard de le libérer, alors en 1852 il se rendit en Turquie et de là à Damas en 1855.
En 1860, un conflit sectaire éclata au Levant entre les Druzes et les Maronites, et l’émir Abdel Qader joua un rôle de premier plan dans la maîtrise de la crise et la médiation entre les deux parties.
Il était connu pour l’encyclopédie culturelle du prince Abdul Qadir car il était un juriste, un lecteur avide, un poète, un écrivain, un diplomate et un dévot soufi.
Le 24 mai 1883, le prince Abdel Qader meurt à l’âge de 76 ans dans son palais près de Damas et est inhumé à côté du cheikh Ibn Arabi en exécution de son testament.En 1965, son corps est transféré en Algérie et inhumé dans le cimetière.
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