Un médecin français a fait rayonner de force Marcel Jacobs

ROME (Italie) (AFP) – Beaucoup voient le corps du coureur comme une « petite machine » qui subit des changements constants et parfois brutaux. Il convient de noter ici que le sprinter italien Marcel Jacobs, champion olympique du 100 mètres, qui se prépare pour un autre défi aux Championnats du monde de l’IAAF, prévus du 15 au 24 juillet à Eugene, prête attention à chaque petit détail pour atteindre la perfection parfaite.

Il est spécifiquement supervisé par le chiropraticien français basé à Rome Xavier Dugan pour atteindre la perfection absolue.

Jacobs cherchera à poursuivre ses solides performances à Eugene, aux États-Unis, alors qu’il vise le titre mondial après avoir remporté quatre médailles d’or aux relais 100 m et 100 m aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier.

En plus de ses propres exercices, il comptera toujours sur sa pleine préparation grâce à son indispensable chiropraticien, connaissant tous les détails de ses muscles et de ses imperfections dès qu’elles sont découvertes.

Jacobs, 27 ans, est allongé sur l’établi de Dugan, le chiropraticien officiel du Comité olympique italien, presque chaque semaine pour suivre des séances de thérapie et d’étirement des bras, des jambes et du dos pour suivre les contractions musculaires.

Ce travail minutieux et continu dure depuis septembre 2019 : à l’époque, Jacobs a abandonné le saut en longueur pour se consacrer à la ligne droite, où il a failli passer sous la barre des dix secondes (10,03 en juillet 2019).

Alors qu’il accueille l’AFP dans son bureau de Rome, le spécialiste à la moustache fine et musclée se présente : « Je travaille pour le Comité olympique italien depuis 2016, après avoir travaillé pour les fédérations grecque et lituanienne d’aviron. Un beau jour, le médecin-chef m’a appelé pour me demander s’il pouvait jeter un œil à Marcel, qui souffrait toujours du dos. »

« Après ça, on a commencé à travailler… le dos n’allait pas bien, il s’était rétréci », a ajouté le quinquagénaire du Parisien Dordain.

Diplômé en chiropratique, une spécialité qui dérive de l’orthopédie et se concentre principalement sur le traitement des syndromes de douleurs rachidiennes et des troubles musculo-squelettiques, révèle qu’il a particulièrement travaillé sur l’orteil dur qui « empêche le bon travail de tous les autres organes », en plus de ses exercices de fitness. s’adapter à Jacobs.

« Il a un physique exceptionnel, il est très fort et répond bien à l’exercice physique, avec lui les choses sont beaucoup plus faciles », poursuit Dogan, admirant notamment la façon dont l’Italien se remet de ses déficiences physiques, comme les genoux. B. le spasme musculaire qu’il a récemment subi à la cuisse Qu’est-ce qui a influencé ses préparatifs pour Eugène Mondial ?

Jacobs a parlé à l’AFP de sa relation avec Dugan avant l’une de leurs séances, en disant : « Nous nous entendons très bien. Je suis venu le voir sur les conseils d’un autre athlète. Je viens toujours vers lui, ce qui veut dire que tout va bien !

Compte tenu de cette dynamique gagnante entre les deux hommes, le sprinteur italien a poursuivi ses belles performances en remportant le titre olympique du 100 m aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier, battant le record européen avec un temps de 9,80 secondes.

« Je dirais que c’est l’entraînement que nous faisons, mais nous ne pouvons pas ! C’est en grande partie grâce à lui et à son entraîneur », ajoute Duggan, qui était un sprinteur de 1 500 m dans sa jeunesse.

« Dans cette thérapie, on parle d’un triangle de la santé, basé sur la biomécanique (les propriétés mécaniques du corps), la chimie (la nutrition) et la partie mentale, sachant que Jacobs s’appuie également sur un spécialiste : kinésithérapeute, nutritionniste et coach mental. .

Les chiropraticiens, officiellement reconnus en France et dans de nombreux pays européens mais pas en Italie, sont de plus en plus présents dans les vestiaires, aux côtés des kinésithérapeutes et des orthopédistes.

Duggan estime que son contrat avec le Comité Olympique Italien et son expérience (il a officié quatre Jeux Olympiques depuis Londres 2012) lui permettent d’offrir un regard complémentaire, basé notamment sur sa connaissance approfondie de l’anatomie acquise au cours des nombreuses heures qu’il a a passé acquis aux tables d’autopsie pendant ses études.

La réalité, a-t-il noté, est « complètement différente des livres. Vous comprenez comment tout bouge… Cela fait une différence dans votre analyse des problèmes.

« Dans toute activité nécessitant de la biomécanique, une attention particulière doit être portée à la façon dont le corps bouge. C’est aussi bon pour l’athlète que pour la personne moyenne », a-t-il noté.

Denise Herbert

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