Algérie – « Jérusalem arabe » :
Le parti d’opposition algérien Rassemblement pour la culture et la démocratie a déclaré que la déclaration pour un partenariat renouvelé avec la France, qui a couronné la visite du président français Emmanuel Macron dans le pays, a négligé des questions troublantes, principalement les questions des droits de l’homme.
Le parti à tendance laïque, dans un communiqué signé par son chef Othman Maazouz, a déclaré que, comme prévu, la déclaration de l’Algérie pour un partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie « a soigneusement évité de parler des questions de droits de l’homme qui irritent les autorités algériennes et y a fait référence ». , qu’il a qualifié de « situation tragique des libertés ». Et les droits de l’homme, le maintien en prison de plus de 300 prisonniers politiques et des lois sévères qui attaquent les droits les plus élémentaires. »
Le parti à tendance laïque a précisé que, comme prévu, l’annonce évitait soigneusement de discuter des questions relatives aux droits de l’homme, ce qui irrite les autorités algériennes.
D’autre part, l’Assemblée pour la culture et la démocratie a exprimé son accord tacite avec certaines des déclarations de la déclaration et a dit espérer que « les promesses qui encadrent cette déclaration ne seront pas à nouveau vaines, notamment en ce qui concerne les questions de mémoire et de . » histoire et coopération au développement. » . Le parti a souligné que « l’intensité des liens humains et culturels entre l’Algérie et la France, qui constituent une part importante de l’histoire et de la proximité géographique, imposent à chacun de favoriser notre collaboration et nos échanges ». Le parti, qui s’oppose radicalement au pouvoir actuel, est convaincu que la représentation nationale légitime et forte du peuple est la seule condition pour accélérer cette coopération au bénéfice des deux pays et des deux peuples.
Dans le contexte de la polémique entourant la visite de Macron, la critique du Rassemblement pour la culture et la démocratie est complètement différente de l’évaluation du mouvement islamiste Société pour la paix, qui représente l’opposition au Parlement, sur les relations entre les deux pays. Alors que le premier met l’accent sur les liens culturels qui unissent l’Algérie à la France, le second appelle à une rupture avec la langue française et ce qu’il considère comme l’hégémonie culturelle que Paris veut conserver sur la France.
Dans un message sur son site officiel, Abdel Razzaq Makri, leader du mouvement Société pour la paix, a averti que les relations françaises avaient connu un changement historique dans la forme et le fond en faveur de la France lors de la visite de Macron. Soulignant que la signature du président algérien sur les souvenirs, dans la forme sous laquelle ils ont été reçus, était une reconnaissance que les questions de mémoire n’étaient pas sûres pour l’Algérie et qu’elles étaient un sujet de débat, il a noté que cette tendance une orientation annoncée par la France est en avance sur la visite qui lui a été présentée. Makri a également estimé que les dispositions de l’accord de partenariat renouvelé concernant la jeunesse et l’éducation changeaient l’appartenance générationnelle au sein de la vision française et s’interrogeait sur les motifs de ces tendances et de ces concessions dans cette période particulière ?
Officiellement, le président Tebboune a souligné que le rapprochement entre l’Algérie et la France, grâce à la visite du président Macron, permettra aux deux pays « d’aller loin ».
Officiellement, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a souligné que le rapprochement entre l’Algérie et la France, grâce à la visite du président Macron, permettra aux deux pays « d’aller loin ». Il a souligné que cette coopération s’étendra à l’Afrique puisque l’Algérie est l’une des plus grandes puissances d’Afrique. Se référant à la visite, il a ajouté qu’elle était excellente et nécessaire pour « faciliter » une approche qui n’aurait pas été possible sans la personnalité du président Macron lui-même.
Le président Macron a déclaré que la signature de la déclaration de l’Algérie pour un partenariat renouvelé jettera les bases d’une nouvelle coopération entre l’Algérie et la France dans de nombreux domaines, précisant que dans les mois à venir, les deux gouvernements se rencontreront en Algérie pour des réunions mutuelles et une visite pour définir le programme de coopération entre les deux pays.
Outre la « Déclaration algérienne pour un partenariat renouvelé », le temps fort de cette visite de trois jours a été la signature de 4 accords bilatéraux de coopération dans les domaines de la santé, de la recherche scientifique, du développement technologique, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et du sport.
« Fan du Web. Étudiant au bacon d’une humilité exaspérante. Organisateur. Totalement expert de Twitter. Communicateur amical. Joueur. »