Une communauté française crée la première « réserve Amwaj » : quels sont ses objectifs ?

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Titre du bulletin scientifique : Le premier « sanctuaire des vagues » émerge dans l’ouest de la France, Deep Link relie le virus d’Epstein-Barr à la sclérose en plaques, Les dauphins s’automédiquent en se frottant aux récifs coralliens.

Une communauté de l’ouest de la France a voté une résolution pour créer la première « Réserve Amwaj » du pays. Pourquoi la protection contre les vagues est-elle un enjeu important pour la durabilité du milieu marin ?

La commune de Saint-Pierre-Quiberon a autorisé la création d’une « réserve de vagues » d’une superficie d’environ 30 hectares sur la « côte brute de Quiberon » en Bretagne. Cette décision est le fruit du combat de l’association Hydrodiversité. Alors que les vagues sont vouées à disparaître, ce qui dénaturera les paysages que nous laisserons aux générations futures, l’association française Hydrodiversité, ainsi que l’ONG californienne Save the waves, se battent pour protéger les vagues. Si des réserves légales de vagues existent au Pérou, aux États-Unis et en Australie, la réserve naissante de la côte de Quiberon est encore symboliquement dépourvue de valeur légale.

Si les « vagues scélérates » attirent les sportifs et les touristes désireux de méditer sur leur force et leur hauteur, elles rendent néanmoins de nombreux services au milieu marin, puisqu’elles participent au transfert des sédiments et permettent les échanges gazeux entre l’eau et l’atmosphère, et représentent un environnement caractéristique pour certaines espèces marines. Le géologue Frédéric Habasque, l’un des fondateurs de l’Association pour la Diversité Aquatique en France, appelle à la reconnaissance de la vague comme un phénomène exceptionnel qui se produit précisément en un lieu et constitue un « patrimoine et un patrimoine naturel, sportif, social, économique et ressource culturelle ».

Frédéric Habasque affirme : « Si la vague disparaît, nous ne la reverrons jamais. Même si les scientifiques essayaient de modéliser les vagues avec des récifs artificiels, ils ne pourraient pas recréer artificiellement la Vague de Quiberon. Il est donc important de lutter contre le dragage du sable, qui modifie la nature des terres, et de lutter contre la construction de barrages à l’entrée des ports, car ils modifient la dynamique des courants et le mouvement des sédiments.

La Journée mondiale de la sclérose en plaques s’accompagne d’une lueur d’espoir cette année après que des chercheurs américains ont fait une découverte importante dans la compréhension des causes des blessures.

Plus tôt cette année, les résultats d’une étude américaine ont montré que l’infection humaine par le virus d’Epstein-Barr est nécessaire pour développer la sclérose en plaques, bien que toutes les personnes porteuses de ce virus ne développent pas automatiquement la sclérose en plaques. Il est possible de prévenir la sclérose en plaques en donnant aux enfants un vaccin contre le virus d’Epstein-Barr, qui appartient à la famille des herpesvirus, sachant que ce vaccin n’est pas disponible actuellement. Cependant, si un vaccin devient disponible dans les années à venir, il réduira l’incidence des handicaps liés à la sclérose en plaques, qui touchent plus de deux millions huit cent mille enfants, adolescents et jeunes adultes.

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et provoque un défaut du système immunitaire qui attaque la myéline, la substance grasse qui protège les fibres nerveuses.

Cette maladie provoque souvent une inflammation associée à une perturbation de certaines parties du système nerveux.

Au cours de la dernière décennie, le suivi des patients atteints de SEP est devenu plus individualisé et personnalisé, et les médicaments anti-inflammatoires tels que les anticorps monoclonaux ont pu offrir une efficacité très importante dans le traitement de la SEP.

Cependant, la lutte contre la SEP deviendra plus tangible à l’avenir à mesure que la médecine moderne améliorera la compréhension des mécanismes perturbateurs du virus Epstein-Barr.

Une fois qu’une personne est infectée par le virus d’Epstein-Barr, le virus infecte les lymphocytes B, qui en ont assez de la réponse inflammatoire associée à la sclérose en plaques. Cela explique pourquoi certaines thérapies par anticorps monoclonaux qui peuvent cibler les lymphocytes B sont si efficaces dans le traitement de la SEP.

Le secret du contact des dauphins avec les récifs coralliens a été découvert après 13 ans de recherche…

Après une longue lutte, Angela Ziltener, biologiste de la faune à l’Université suisse de Zurich, a pu expliquer pourquoi les dauphins se frottent contre les récifs coralliens du nord de la mer Rouge au large des côtes égyptiennes. Voici l’explication ! Si une personne a une maladie de la peau, elle va chez le médecin et prend des médicaments, mais les dauphins dans leur environnement naturel lorsqu’ils sont exposés à des maladies de la peau sont traités en haute mer en frottant les récifs coralliens du nez à la queue. Des scientifiques suisses pensent que le mucus de certains récifs coralliens régule le microbiome de la peau des dauphins et traite les infections. Selon l’étude suisse, les dauphins géants frottent leur corps avec trois types différents d’invertébrés marins : le corail cuir (Sarcophyton sp.), l’éponge (Ircinia sp.) et la fleur de gorgone (Rumphella aggregata).

Denise Herbert

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