Une « décision arbitraire »… empêche la publication d’une enquête sur le site français de Mediapart sur un scandale de chantage sexuel | politique

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Edwi Plenel, directeur du site français Mediapart, a révélé dans articleque son site Internet faisait l’objet de ce qu’il a qualifié de « censure arbitraire » « sans précédent » qui empêchait la publication d’une enquête sur l’exploitation d’une bande vidéo à caractère sexuel contre une personnalité publique.

Plenelle a déclaré dans un article d’aujourd’hui, lundi, que l’administration du site a récemment reçu un document judiciaire d’un commissaire de justice ordonnant une enquête pour ne pas divulguer les détails des dossiers de « nouvelles pratiques politiques » sur le maire de Saint-Etienne son adjoint, Gilles Artig, est impliqué dans un scandale d’extorsion.

Plenell a expliqué que le document indique que le site Web sera condamné à une amende de 10 000 euros pour toute section publiée sur le site Web en violation de la décision du tribunal.

Planell a qualifié la décision d’arbitraire et a déclaré qu’elle violait la liberté d’information en tant que droit fondamental inscrit dans la loi du 29 juillet 1881.

bouleversement politique

Il a ajouté que les enquêtes précédemment publiées par le site dans le même dossier ne faisaient pas l’objet d’une responsabilité judiciaire mais ont plutôt provoqué un bouleversement politique en France et notamment dans la ville de Saint-Etienne puisqu’elles ont conduit à la démission du sous-préfet en charge des actes éducatifs dans la ville et la révocation du directeur du Présidium, tandis que le maire a annoncé sa démission de ses fonctions représentatives définitivement sans démission.

L’enquête, publiée par Media Part, a également conduit à l’ouverture d’une information judiciaire sur les charges retenues contre les personnalités impliquées dans le dossier relatif à « atteinte à la vie privée, extorsion, détournement de biens publics par personne exerçant une fonction publique, abus de confiance , et couvrir ces crimes. » Les enquêtes judiciaires sont toujours en cours.

Selon le site de Media Part, l’affaire remonte à des années où des dossiers montraient l’implication de Gaël Perdrieux, le maire de Saint-Etienne, qui appartient au parti « Républicain », et de son chef de cabinet dans le chantage de Gilles Artig, le député Le maire photographié avec un « compagnon sexuel » et menacé de divulguer un contenu : le lien qui détruira sa famille.

Gil Artig s’efforce depuis 2017 de rassembler des preuves des menaces auxquelles il est confronté.

Plenell a ajouté dans son article que la nouvelle enquête, dont la publication a été interdite, révèle des détails intrigants sur l’extorsion d’une nouvelle victime d’extrême droite.

Andrien Barre

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