Les produits de lissage et de lissage des cheveux utilisés par les femmes contribuent à un risque accru de cancer de l’utérus, selon une nouvelle étude de grande envergure menée par les Instituts américains de la santé.
Selon l’Agence France-Presse, cette étude a montré que le risque de développer un cancer du col de l’utérus fait plus que doubler chez les femmes qui utilisent fréquemment ces produits, soit plus de quatre fois par an.
Des experts indépendants ont salué l’utilité de cette recherche, publiée hier (lundi) dans le Journal de l’Institut national du cancer, car elle aborde une question qui n’avait pas été abordée auparavant dans de nombreuses études.
Partant du « principe de prévention », ils ont appelé à un renforcement de la législation réglementaire, même si des études supplémentaires doivent être menées pour approfondir ces conclusions.
Le cancer du col de l’utérus (autre que le cancer du col de l’utérus) est une forme de cancer relativement rare, représentant environ 3% de tous les nouveaux cas de cancer aux États-Unis, avec 66 000 cas et 12 500 décès signalés en 2022.
Malgré cela, l’incidence de ce cancer est en augmentation en Amérique, en particulier chez les femmes noires.
L’étude était basée sur les données de plus de 33 000 femmes américaines suivies pendant 11 ans, dont 378 ont développé un cancer du col de l’utérus.
L’auteur principal de l’étude, Alexandra White, a déclaré dans un communiqué que l’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes qui n’avaient jamais utilisé de produits de lissage des cheveux était de 1,64 %, tandis que le taux chez les femmes qui les utilisaient régulièrement était de 4,05 %.
Le co-auteur de l’étude, Chi Jong-chang, a noté : « Ces résultats sont particulièrement importants pour les femmes noires, car elles utilisent plus fréquemment des fers à lisser ou des produits lissants et ont tendance à commencer à un plus jeune âge ».
L’étude a révélé que 60% des femmes qui ont déclaré utiliser un fer à lisser plusieurs fois par an étaient noires.
Les chercheurs n’ont pas recueilli d’informations sur des produits et des marques spécifiques auprès des utilisateurs. Cependant, ils ont souligné que plusieurs produits chimiques couramment utilisés peuvent contribuer à un risque accru de cancer, à savoir les « parabènes », le « bisphénol A » et le « formaldéhyde ».
« On sait que ces produits de défrisage et défrisage contiennent beaucoup de produits chimiques, dont des perturbateurs endocriniens, et qu’ils peuvent provoquer des cancers », explique Alexandra White à l’AFP.
D’autres recherches précédemment menées par White ont montré un lien entre les fers à lisser et un risque accru de cancer du sein et des ovaires.
Les lisseurs de cheveux peuvent améliorer l’absorption chimique par des lésions ou des brûlures du cuir chevelu, ou par l’utilisation combinée de lisseurs, dont la chaleur décompose les produits chimiques.
Dans un commentaire publié dans le cadre de la publication de l’étude, les experts ont déclaré qu' »une intervention est nécessaire ».
Ils ont souligné la nécessité d’apporter des changements « à de nombreux niveaux dans les produits de soins personnels », visant spécifiquement à répondre aux « normes de beauté raciales » et « au manque de transparence sur les produits chimiques utilisés ».
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