Les autorités tunisiennes ont récemment ouvert des enquêtes sur 25 personnalités politiques et médiatiques, affirmant qu’elles représentent un réseau « soutenu par la France pour renverser Saïd », quelques jours après la conclusion du dix-huitième sommet de la Francophonie, qui s’est tenu en Tunisie l’île de Djerba le mois dernier était sans aucun doute un enjeu diplomatique majeur. processus mené par Paris pour donner une légitimité au président tunisien Kais Saied.
Le complot mentionné ci-dessus contenait un détail important concernant ce qui est arrivé aux services secrets algériens, ce qui a permis de découvrir le « réseau » mentionné ci-dessus, et ainsi deux objectifs ont été atteints : le gouvernement de Hisham al-Mechichi, le parlement élu, l’indépendance de l’Algérie la justice et les médias, et le second était la confirmation du rôle de l’Algérie en tant que partie prenante de la lutte contre la France « coloniale », dont les responsables ont célébré leur Président et sa nombreuse délégation en août dernier !
Pour montrer la vulnérabilité politique de l’histoire du « complot français », il est utile de rappeler ce qui est arrivé à l’ancien président tunisien Moncef Marzouki lorsque, dans une interview à France 24 le 12 octobre dernier, il a exigé que ne se tienne pas le « sommet de la francophonie ». » en Tunisie, « considérant que son organisation dans un pays en proie à un coup d’État est favorable à la dictature et à la tyrannie.
Saeed est devenu furieux à l’époque, annonçant le retrait du passeport diplomatique de Marzouki et exhortant la ministre de la Justice Leila Jaffal à ouvrir une enquête judiciaire car il la considérait comme un « complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État », ce qui se passait réellement, selon lequel un tribunal tunisien a rendu un jugement a rendu un jugement par contumace a condamné Marzouki à « quatre ans » de prison avec autorisation pour « accès urgent » pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » !
La colère de Saïd et les procès inéquitables contre Marzouki illustrent la grande importance qu’il attachait à la tenue du « Sommet de la Francophonie » comme confirmation européenne et internationale de la légitimité de ses actions putschistes, y compris sous l’égide française, ce qui est en train de se passer.
Il contredit l’opinion, après cette manœuvre diplomatique massive qui a conduit au « sommet de la francophonie » en Tunisie, dont le succès a contribué au succès d’un « réseau » international et régional se soutenant mutuellement le régime Saïd et pour le « bouc émissaire ». ‘, premier président tunisien élu après la révolution du 17 décembre 2010, a déclaré que les autorités tunisiennes parlaient d’un ‘complot français’.
Les informations obtenues via le réseau « French Conspiracy » parlent d’un petit groupe de partisans de Saïd proches de Nadia Okacha, l’ancienne directrice de la présidence de Saïd, que les Tunisiens appellent « la gardienne des secrets du président » et « la dirigeante de Carthage », et qui a été inculpée lors de sa démission en janvier, un document du 13 mai 2021 révélait un projet de « dictature constitutionnelle » dans le pays !
Ce qui s’est passé ensuite, c’est que l’aile de la famille entourant Saeed, y compris sa femme, le juge Ishraf Shabeel, son frère Nawfal Saeed et le ministre de l’Intérieur Reda Sharaf al-Din, ont retiré les proches d’Akasha des postes de sécurité, et Akasha est allé après lui. Paris, où elle a commencé à faire des déclarations féroces contre le groupe susmentionné, ainsi que des fuites sur la « santé du président », son intention d’expulser l’ambassadeur américain et des affaires familiales privées.
La « conspiration française » en ce sens est une lutte au sein des ailes collantes et dissidentes du Président, et elle n’est pas dénuée d’intrigues personnelles, et ce qui reste après relève de la catégorie du divertissement du renseignement !
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