Une nouvelle façon de traiter le cancer avec la chimiothérapie santé

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Une étude française a ouvert la voie à un protocole qui simplifie la chimiothérapie des patients cancéreux en utilisant des injections sous-cutanées au lieu d’injections intraveineuses alors que des études animales montrent que cette méthode est efficace chez l’homme.

Le traitement du cancer repose souvent sur la chimiothérapie intraveineuse, qui a de nombreuses conséquences sur la santé et nécessite l’hospitalisation du patient.

Mais une étude menée en France sur des animaux et publiée par la revue American Chemical Society et citée par l’Agence de presse française a laissé espérer une simplification supplémentaire de la procédure, et l’un des moyens qu’elle cite pour faciliter le traitement est l’introduction d’injections sous-cutanées de chimiothérapie.

paclitaxel

Cependant, recourir à cette méthode, plus facile à mettre en œuvre et moins inconfortable pour le patient, est souvent impossible, car les composants actifs du traitement ont tendance à stagner dans le tissu sous-cutané et, du fait de leur forte toxicité, provoquent des nécroses.

Les scientifiques ont développé une nouvelle approche pour surmonter cet obstacle en liant l’ingrédient actif peu soluble « paclitaxel », qui est largement utilisé en chimiothérapie, à un polymère qui se caractérise par une grande tolérance à l’eau et passe rapidement du tissu sous-cutané dans la circulation sanguine sans être lié à la toxicité au site d’injection.

Meilleure efficacité

Dans les études précliniques de cette nouvelle chimiothérapie chez la souris, les scientifiques ont trouvé qu’elle était plus efficace que la formulation commerciale du médicament taxol, qui était administrée par voie intraveineuse.

L’auteur principal de l’étude, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Julien Nicolas, a déclaré dans un communiqué à l’Agence France-Presse que « la chimiothérapie a de nombreuses exigences logistiques (comme la mise à disposition de personnel qualifié, l’hospitalisation, etc. ) et de coût élevé » ; il a souligné que « l’avantage principal de cette nouvelle approche est de faciliter la chimiothérapie et d’améliorer le confort des patients qui peuvent potentiellement être traités à domicile ».

Bien que cette recherche ait montré des résultats prometteurs dans un modèle animal, son efficacité chez l’homme n’a pas encore été prouvée, incitant les scientifiques à créer une start-up pour travailler sur le nouveau traitement, et ils espèrent le déployer en 2024 pour commencer. essais cliniques.

Denise Herbert

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