Une peine de trois ans de prison, dont une peine de prison exécutoire, contre l’ancien président Nicolas Sarkozy

Mercredi, la cour d’appel de Paris a confirmé une peine de prison ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, après avoir fait appel d’un verdict de 2021 dans lequel il avait été reconnu coupable de corruption et d’abus d’influence.

Le tribunal a déclaré que l’ancien président porterait un bracelet électronique au cours de sa troisième année au lieu d’aller en prison.

Deux jugements similaires ont été rendus contre Tiare Herzog, son avocat historique, et l’ancien juge en chef Gilbert Aziber.

Plus tard, son avocate, Jacqueline Laffon, a annoncé que l’ancien président ferait appel de la décision devant la Cour de cassation. Elle a déclaré: « Nicolas Sarkozy est innocent des accusations portées contre lui. » « Nous poursuivrons la procédure judiciaire jusqu’au bout », a-t-elle ajouté, parlant d’une décision « incroyable ».

L’ancien président a quitté la salle d’audience sans faire de déclaration. Nicolas Sarkozy, 68 ans, est devenu le premier ancien président à être condamné à une peine de prison après que son prédécesseur Jacques Chirac a été condamné à deux ans de prison avec sursis dans une affaire de travail fictive à Paris en 2011.

Sarkozy est le premier ancien président français à être violemment condamné à la prison


« Accord de corruption »

Deux condamnations similaires ont été prononcées contre Tiare Herzog, 67 ans, son avocat historique, et l’ancien président de la Cour suprême Gilbert Azibir, condamnés à la même peine en 2014 pour un « accord de corruption » avec Nicolas Sarkozy.

La Cour d’appel a également rendu deux jugements privant Sarkozy de ses droits civiques pendant trois ans, l’excluant de toute élection et interdisant à Herzog de faire son travail pendant trois ans. Le 13 décembre, les procureurs ont demandé que les trois accusés soient condamnés à une peine de trois ans avec sursis.

Les accusés ont toujours nié toute corruption. Sarkozy, qui a été président de son pays de 2007 à 2012, a contesté les allégations « avec la plus grande sévérité » en appel et a assuré au tribunal qu’il n’avait « corrompu personne ».

Cette décision était attendue lorsque Nicolas Sarkozy sera de nouveau jugé en Cour d’appel à l’automne pour avoir financé illégalement sa campagne présidentielle de 2012.

Sarkozy fait face à un troisième procès après que les procureurs des finances ont demandé jeudi qu’il soit renvoyé devant le tribunal correctionnel, soupçonné que la Libye avait financé sa campagne électorale présidentielle de 2007.

FRANCE 24/AFP/Reuters

Andrien Barre

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