Vice-président du Conseil d’État : Le retard excessif des juges dans le règlement des affaires familiales en France nécessite une indemnisation

Le juge égyptien Dr. Mohamed Abdel-Wahhab Khafagy, vice-président du Conseil d’État, lors de l’examen de sa thèse de doctorat intitulée « Évolutions récentes de la responsabilité de l’État pour le travail de l’autorité judiciaire », a révélé les problèmes les plus graves de la justice familiale mondiale en relation avec au retard excessif des juges dans la décision des affaires familiales dont dépend la sécurité de la communauté au-delà du délai raisonnable dans les pays européens en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme, et que les retards excessifs des juges dans la décision des affaires familiales en France appellent une indemnisation, et que la France indemnise l’époux vainqueur et l’époux perdant, si la fin de la querelle familiale est retardée de plus de neuf mois, des dommages moraux compris entre 150 et 200 euros pour chaque mois de retard, hors dommages corporels.

L’avocat Dr. Muhammad Khafaji a ajouté que selon les dispositions de l’article L. 141-1 de la loi française d’organisation judiciaire, l’Etat doit réparer le préjudice causé par une carence dans l’exercice du service public de la justice, et ce aussi La Responsabilité n’est engagée que par négligence grave de la part des juges ou privation de justice. Justice, et que la faute lourde des juges est définie dans la jurisprudence française comme toute carence caractérisée par un fait ou un ensemble de faits traduisant l’incompétence du juge Le service public de la justice est tenu d’assurer la mission qui lui est confiée. Utiliser tout zèle intellectuel pour enquêter ou juger des affaires, ce qui constitue une violation d’un droit fondamental du justiciable.

Le juriste égyptien ajoute que le « retard excessif des juges » dans la décision des affaires en général et des affaires familiales en particulier signifie que le service public de la justice ne remplit pas sa mission fondamentale, à savoir remplir son devoir de protection des droits des personnes. viole les dispositions de l’article 6-1 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit à toute personne le droit à ce que sa cause soit entendue dans un délai raisonnable, à condition que le « délai raisonnable » dépende des conditions du procès et de la nature de la l’affaire, son degré de complexité et le comportement des parties impliquées ainsi que l’intérêt éventuel de l’une ou l’autre partie. Cela empêche une résolution rapide du conflit.

docteur Muhammad Khafagy a déclaré que le « délai déraisonnablement long » pour résoudre les problèmes familiaux et professionnels augmentait la responsabilité de l’État dans le retard des services judiciaires, et il a dévoilé une jurisprudence condamnant l’État français pour avoir dépassé le délai raisonnable de condamnation, ce qui augmente la responsabilité de l’État. Par exemple, en matière de divorce Paris Paris, le TGI prononce des pénalités périodiques pour l’Etat si la durée du règlement du litige entre les époux dépasse un délai de 12 jours à 9 mois entre la date de dépôt de la demande de divorce et la date de Si le litige avec le droit du travail est lié et qu’un tribunal de Paris a fait appel, l’Etat doit verser 6.000 euros de dédommagement pour une peine de prison anormalement longue car le travailleur a attendu 5 ans et 7 mois avant l’audience. Le tribunal a rendu son verdict.

Et le juriste égyptien de souligner que la lenteur de la justice est une mauvaise justice et qu’elle est condamnable, le TGI Paris estimant que la procédure ne peut qu’inquiéter les justiciables et que les « longues attentes injustifiées » sont causées par le surcroît de temps de La peur porte préjudice De même, la cour d’appel de Paris considère que la durée excessive de la peine est à l’origine du préjudice moral causé par le sentiment d’insécurité et de peur inhabituellement persistant qu’il a ressenti lors de l’appréciation de sa situation anticipée.

docteur Khafaji explique que si les juges aux affaires familiales jouent un rôle essentiel dans les affaires familiales par le biais de la médiation et d’autres moyens amiables, étant donné que le processus aboutit souvent à un « vainqueur épuisé » et à un « perdant vengeur », la médiation permet de trouver une solution pacifique pour retrouver la réponse est acceptée par les parties, mais ne doit pas déboucher sur une médiation et autres moyens amiables entraînant une lenteur de la justice et un allongement déraisonnable du règlement du litige ! Des négociations sous la contrainte de délais excessifs ne sont pas une situation acceptable, car le « droit à un juge efficace » doit rester un droit fondamental.

Parmi les exigences d’un procès équitable protégées par la Convention européenne des droits de l’homme, ajoute-t-il, figure le droit de toutes les parties à un procès de voir leur cause entendue dans un « délai raisonnable ». Bien que la notion de « délai raisonnable » puisse sembler ambiguë, de nombreuses procédures judiciaires en France peuvent être qualifiées de durée déraisonnable. Par exemple, dans le système judiciaire français en 2019, le délai moyen pour obtenir une décision de justice était de 2 à 6 mois par rapport à précédemment un juge, 4 à 9 mois devant le Tribunal de Première Instance, 5 à 14 mois devant le Tribunal de Commerce. Tribunal, 14 mois devant la Cour d’appel, 5-15 mois devant un tribunal ou un juge de l’Union européenne et 2 ans devant la Cour européenne des droits de l’homme.

docteur Khafaji conclut qu’en 2021, la Commission française de la justice publique a présenté un rapport très grave sur la lenteur de la justice et que selon la jurisprudence, le « délai raisonnable » de réparation des litiges devant le Tribunal du travail est de 16 mois de procédure et devant le Tribunal d’appel est de 12 mois et il y a indemnisation du dommage moral, que le justiciable ait gagné ou perdu sa cause et qu’il soit salarié ou employeur, le tribunal lui octroie en plus entre 150 et 200 euros pour chaque mois de retard dans la Perte Financière estimée par le tribunal comme les dommages matériels.

La salle de l’hôtel universitaire était remplie de la communauté yéménite et de nombreux chercheurs, universitaires et membres des autorités judiciaires au cours des cinq heures de discussion, et lorsque la décision du comité de discussion et d’évaluation a été annoncée, la salle a retenti d’applaudissements pour le chercheur et la discussion fructueuse des scientifiques membres du comité. L’administration des expatriés de l’université lui a remis un certificat de remerciements et de félicitations.

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Malgier Martel

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