Fonte progressive de l’iceberg entre l’axe Alger-Paris, mise en lumière par la récente accélération des communications entre les deux capitales et un accord pour rétablir les contacts et les visites.
Mardi, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a reçu un appel de son homologue française Catherine Colonna, le premier du genre depuis sa prise de fonction à la fin du mois dernier, après plusieurs mois de stress.
Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères obtenu par Al-Ain News, ces entretiens « étaient les premiers depuis la nomination de Mme Colonna à la tête de la diplomatie française qui ont permis de mettre en lumière la qualité et l’intensité des relations algéro-françaises ». , outre l’importance des avantages bilatéraux à venir, pour les faire progresser dans plusieurs domaines. »
Les ministres des affaires étrangères de l’Algérie et de la France ont souligné – poursuit le communiqué – « la nécessité de poursuivre les efforts pour incarner les orientations stratégiques des présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, dans le but de parvenir à un partenariat équilibré et mutuellement bénéfique fondé sur l’entraide ». respect et coopération fructueuse. »
Les deux ministres ont également discuté de « questions d’intérêt commun au niveau international et régional, car il a été convenu d’intensifier les consultations à cet égard ».
Dans le même contexte, le ministre algérien des Affaires étrangères a souligné que son pays « accorde une grande importance à ce que les relations entre les partenaires méditerranéens respectent la légitimité internationale et les protègent de toute crise résultant d’une politique de fuite irresponsable ».
Les cinq lettres
Et dimanche dernier, une rencontre remarquée a eu lieu entre le président de l’Assemblée nationale algérienne, Saleh Goujil (deuxième figure de la hiérarchie étatique algérienne), et l’ambassadeur de France, François Joyet.
Un communiqué de la première chambre législative du parlement algérien a évoqué les « 5 ambassades d’Algérie » pour améliorer les relations avec la France et la faire passer d’une période de tension à un « partenariat stratégique équilibré ».
Goujil a souligné auprès de l’ambassadeur de France « la diversité des dimensions des relations algéro-françaises sur le plan humanitaire, commercial et économique et leur efficacité, qui émane de leur dimension méditerranéenne ».
Ainsi que « l’importance de promouvoir la coopération sur les mécanismes de traitement des problèmes de mémoire, car il s’agit d’un facteur important dans la promotion des relations entre les deux pays dans le cadre d’une réconciliation des intérêts », indique le communiqué.
Saleh Goujil a également assuré à l’ambassadeur de France « la conscience dont jouit le peuple algérien depuis la Révolution victorieuse de novembre dans sa distinction constante entre le peuple français et la colonisation française de l’Algérie ».
La cinquième ambassade d’Algérie à Paris, via Gujil et Guyette, a été « la confirmation que l’Algérie nouvelle, dont les fondements sont posés par le président Abdelmadjid Tebboune, œuvre à consolider et à renforcer l’indépendance de sa prise de décision politique et à la renforcer ». avec les vrais. » l’indépendance économique. »
Et début janvier, l’Algérie a décidé de renvoyer son ambassadeur à Paris trois mois après son départ sur fond de déclarations provocatrices du président français.
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