PARIS – L’ancien président français Nicolas Sarkozy a présenté un diagnostic précis basé sur le réalisme politique dans la construction des relations diplomatiques et la préservation des partenaires de la France, et a critiqué la politique de son successeur, le président Emmanuel Macron, sur la façon dont il a géré les relations entre l’Algérie et la France. Avertissant que sa politique conduirait à un dénouement qui mettrait Paris dans une situation. Ceux qui ne gagnent pas la confiance de l’Algérie et en même temps perdent la confiance du Maroc parce qu’ils se concentrent sur la construction d’une amitié artificielle avec l’Algérie.
Dans une interview au journal français Le Figaro, Sarkozy, qui n’a pas spécifiquement évoqué la question de la marocanité du Sahara et la réticence des Français à reconnaître l’initiative d’autonomie mise en avant par Rabat, qui visait principalement à résoudre le Conflit fabriqué au Sahara, déconseillé Macron ne veut pas construire une « amitié artificielle » avec l’Algérie aux dépens du Maroc.
Évoquant le rapprochement recherché par Macron avec l’Algérie et ce qu’il appelle une « réconciliation historique » qui devait être réalisée au printemps avec la visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Paris mais a été reportée pour des raisons non révélées, il a déclaré que les dirigeants algériens sont utilisant la France pour « justifier leurs échecs et leur manque de légitimité ». Il a déclaré que les autorités algériennes refuseraient toujours de « se réconcilier » et qu’elles avaient juste un besoin urgent de « divertir l’attention sur leurs échecs ».
Il s’est dit préoccupé par l’impact des efforts de réconciliation avec l’Algérie sur les relations avec Rabat. « Cette approche nous éloigne du Maroc », a-t-il déclaré. « Nous risquons de tout perdre. Nous ne gagnons pas la confiance de l’Algérie et perdons la confiance du Maroc.
Macron semble coincé dans un labyrinthe d’hésitations ou d’erreurs d’appréciation des conséquences de ne pas corriger de cap par rapport au Maroc par calcul politique, avec lequel il ne veut pas perdre son partenaire algérien.
L’ancien président français Sarkozy n’a pas été le seul à attirer l’attention de Macron sur les conséquences de la poursuite de la crise, qui n’est plus silencieuse avec le Maroc. Il a été précédé par l’ancien président François Hollande, qui l’a exhorté à mettre fin au malentendu.
L’année dernière, au plus fort de la crise des visas, d’éminentes personnalités françaises ont exhorté Macron à mettre fin à l’accord et à renforcer les relations bilatérales, soulignant que le Maroc est un partenaire stratégique et équilibré.
Il a exhorté une délégation parlementaire française alors en visite à Rabat à « sortir » de la crise des visas qui met à rude épreuve les relations franco-marocaines depuis plus d’un an. « Des solutions doivent être trouvées pour sortir rapidement de cette situation », a déclaré en novembre le vice-président du Sénat, Vincent Delahaye.
« Il faut essayer de trouver des voies acceptables pour tous », a déclaré le sénateur de la banlieue parisienne d’Aison lors d’une visite aux parlementaires organisée par le Comité d’amitié franco-marocain.
Et en septembre 2021, Paris a décidé de réduire de moitié le nombre de visas délivrés à l’Algérie et au Maroc pour faire pression sur les gouvernements qu’il juge peu coopératifs pour faire revenir leurs citoyens expulsés de France.
La France est perçue comme très indulgente sur la question des territoires contestés au Sahara marocain, qui est une « affaire nationale » pour le royaume, ce qui a irrité le récent rapprochement de Paris avec l’Algérie, dopé notamment par la visite du président français Emmanuel Macron au Maroc. Le Sahara s’est reflété dans la capitale algérienne en août 2022.
Les cercles français ont précédemment mis en garde le président Macron contre le chantage algérien, tandis que la France, comme l’Italie, cherche à signer des accords pour acheter du gaz à l’Algérie, craignant qu’une crise énergétique ne menace l’Europe alors que les Russes coupent l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne. réduire les pays en raison des sanctions occidentales imposées à Moscou en réponse. sur son invasion de l’Ukraine.
Ces milieux ont estimé que l’Algérie utilisait désormais la carte carburant pour faire chanter politiquement ses partenaires européens, citant les représailles de l’Algérie contre l’Espagne lorsque le gouvernement espagnol a reconnu la nature marocaine du Sahara et a réitéré que la proposition du Maroc d’une solution autonome au Sahara sous sa souveraineté constitue la base logique, réaliste et applicable comme solution au conflit du Sahara.
Les propos tenus par l’ancien président français Nicolas Sarkozy à l’occasion de la parution de son nouveau livre « Le temps des batailles » illustrent l’état d’agitation de la diplomatie française sur l’équilibre des relations entre l’Algérie et le Maroc et le traitement de la question du conflit fabriqué. au Sahara.
Et le monarque marocain, le roi Mohammed VI, avait tracé les limites des relations du royaume avec ses partenaires, déclarant qu’ils resteraient otages de leurs positions sur la question de la marocanité saharienne, comme il a indiqué que le Maroc voit à travers ses relations extérieures le prisme du marocanisme de le Sahara, mettant fin à toute manœuvre de nombreux pays, dont la France, concernant la reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de ses terres et son intégrité territoriale.
Macron cherche un rapprochement avec l’Algérie sous la forme d’une réconciliation historique, qui devrait se concrétiser par une visite d’Etat du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Paris au printemps. Cependant, cette visite n’est pas encore programmée, indiquant la persistance des divergences entre les deux pays.
Tebboune a confirmé le 6 août à la télévision algérienne que la visite est « toujours en cours » mais attend que la présidence française annonce son programme, ajoutant : « Ce n’est pas une visite touristique, mais elle doit apporter des résultats ».
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