mercredi 19 juillet 2023 à 10h00
L’ambiance à l’Académie scientifique du Caire est électrique ce 19 juillet 1799, lorsqu’il lit à ses membres un discours annonçant « la découverte d’inscriptions à Rosette qui pourraient être d’une grande importance », selon « J. Christopher Herold » dans son livre Bonaparte en Egypte, traduit par Fouad Andrews et révisé par le Dr. Mohamed Ahmed Anis.
L' »Académie scientifique » a tenu une de ses réunions après que Napoléon Bonaparte l’a fondée le 22 août 1798, quelques semaines après avoir été à l’avant-garde de sa campagne française pour occuper l’Egypte, et le « Herald » mentionne que les membres de l’Académie étaient présents. tous étaient ingénieurs, technologues et économistes mais plutôt architectes et musiciens ainsi qu’archéologues, peintres, athlètes, naturalistes et zoologistes et le but principal de leur existence était de visiter tous les aspects de ce pays légendaire, son histoire, ses antiquités, ses arts et son environnement géologique. , la faune et la flore ne sont connues que de quelques-uns.
Le message lu aux membres du complexe le 19 juillet 1799 concernait la découverte de la pierre de Rosette. Cette découverte est la plus célèbre et la plus connue de la campagne française contre l’Egypte. Le journaliste et écrivain français d’origine égyptienne, Robert Soleil, mentionne son histoire dans son livre Bonaparte Scholars in Egypt. Traduit par Fatima Abdullah Mahmoud, revu et présenté par Dr. Mahmoud Maher Taha, selon les mots : « Le 19 juillet 1799, près de la ville de Rosette, plusieurs soldats et ouvriers menés par un jeune officier nommé « Pierre François Xavier Bouchard » trouvèrent un bloc de granit noir dont on ne s’attendait pas à ce qu’il était à cet endroit.
Soleil ajoute que Bouchad est venu en Égypte comme l’un des étudiants du Comité des sciences et des arts, et après avoir obtenu son diplôme du Caire, à l’âge de vingt-sept ans, a été nommé officier du génie à Rosette, dans ce but il a érigé plusieurs défenses sur la rive gauche. du Nil, travaillait à enlever les ruines des fondations d’une ancienne forteresse égyptienne de la quinzième année, et le dix-neuf juillet ses hommes découvrirent un bloc de granit noir. Environ un mètre de haut, 73 centimètres de large et 27 centimètres d’épaisseur, et avait des textes gravés dessus dans trois écritures différentes, et ce bloc est sorti pour être utilisé comme matériau de construction.
Mentionnant que l’ingénieur des ponts et chaussées Michel Ange Lancre a été informé à ce sujet lors de son passage par Rashid, Soleil confirme : « Dès la première heure, les Français ont senti qu’ils mettaient la main sur un trésor et Lancre s’est empressé de s’en emparer. Institut d’Égypte, le complexe scientifique qu’il avait choisi il y a deux semaines, puis a chargé Bouchard de transporter la pierre sur un navire le long du Nil jusqu’au Caire, et à son arrivée dans la capitale La pierre était entourée de beaucoup et elle a été étudiée, a expliqué et interprété, et les érudits et les artistes ont passé des heures à méditer sur les trois textes écrits sur la pierre.
Le premier texte a été raccourci aux deux tiers et se compose de symboles hiéroglyphiques. Quant au deuxième texte, on pensait initialement qu’il était en syriaque, mais il s’est avéré qu’il était dû au « démotique », c’est-à-dire à l’écriture populaire de l’Egypte ancienne. Il y a environ 650 ans pour une utilisation dans la correspondance familière, puis dans les décrets littéraires et religieux. Le troisième texte contenait 54 lignes en grec et est un décret spécial des prêtres de Memphis exprimant le salut et la glorification du pharaon ptolémaïque « Ptolémée Épiphane » en 192 avant JC. Chr.
Soleil ajoute que cela signifiait qu’on avait affaire à un texte multilingue, et les membres de l’Académie scientifique croyaient que grâce à la pierre de Rosette, l’ambiguïté de l’écriture égyptienne, qui semblait insaisissable et insoluble, serait résolue et améliorée. le plus important semblait être de le reproduire, et nombre de peintres montrèrent sa volonté de poursuivre ce travail déjà fait. La pierre elle-même fut confisquée par les Britanniques et transportée dans leur pays.C’est alors en 1801 que fut signé l’accord d’évacuation des Français d’Egypte.
En Europe et dans les années qui suivirent, le physicien anglais Thomas Young fut le premier à travailler à percer le mystère des symboles hiéroglyphiques et leur ambiguïté. Il déchiffra les secrets de la langue écrite sur la base de celle-ci jusqu’à ce qu’il informe l’Académie de l’enregistrement et de la littérature le 24 septembre 1822 en France, rapportant son succès dans le déchiffrement de la langue égyptienne ancienne. Il avait alors 32 ans, révélant treize siècles d’obscurité totale.
Soleil affirme que Pierre Bouchard, qui a découvert la pierre, était décédé neuf semaines plus tôt lorsque Champollion a dévoilé son nouveau drapeau.
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