Macron salue l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur et appelle à la prudence dans sa mise en œuvre

En marge du sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a salué samedi la conclusion par l'Union européenne d'un vaste accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay), tout en se montrant « prudent » sur les suites à donner à cet accord. sa mise en œuvre. Macron avait besoin de l’approbation du Brésil sur l’accord climatique pour mettre en œuvre l’accord commercial. Il a également exprimé sa volonté de protéger les agriculteurs et de ne nuire à aucun secteur de l'État français.

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Samedi, ce que certains ont qualifié d'accord commercial historique a été approuvé entre l'Union européenne et les États du Mercosur que sont le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. L'accord commercial permettra des échanges libres entre les pays de l'UE et les pays latino-américains concernés, notamment dans le secteur de la viande, ce qui devrait inquiéter les agriculteurs français.

Le président français EEmmanuel Macron De son côté, il s'est félicité de la conclusion de cet accord samedi, mais a dans le même temps exprimé sa « prudence » dans la poursuite de sa mise en œuvre.

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« Cet accord est bon pour le moment et va dans la bonne direction, mais nous serons très prudents », a déclaré Macron lors d'une conférence de presse en marge du sommet du G20 au Japon, ajoutant vouloir « mener une enquête indépendante ». évaluation. »  » de ça.

Macron a ajouté : « C'est un bon accord à ce stade, basé sur la pleine considération par les négociateurs de toutes les exigences que nous avons avancées. »

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Il a poursuivi en expliquant en détail ce qui était prévu dans l'accord et a estimé qu'il était bien « parce qu'il reconnaît nos frontières géographiques, ce qui est très important pour les agriculteurs et que personne n'a fait mieux auparavant. Et aussi parce que les trois critères que nous avons établis ont été mentionnés dans l'accord. » Texte : Respect clair de l'Accord de Paris (sur le climat) », notamment de « Avant le Brésil », qui est la première fois « à ce niveau dans un texte commercial » se produit.

Macron a ajouté : « Le deuxième critère fait référence au respect de nos normes environnementales et sanitaires et le troisième à la protection de nos secteurs sensibles dans le cadre des quotas que nous avons fixés, notamment pour les vaches et le sucre. »

Le président français a également déclaré : « En outre, un point extrêmement important est ajouté : une clause de sauvegarde applicable aux produits agricoles », ce qui signifie que « si un secteur particulier subit une plus grande déstabilisation, la mise en place d'un mécanisme est possible ». arrêter l’application » du processus.

Il a souligné que le gouvernement sera « très prudent quant au texte final » de l'accord et « à son processus de ratification et surtout à son mécanisme de suivi », ajoutant : « Comme nous l'avons fait pour l'accord de libre-échange avec le Canada, je veux faire que « nous lancerons dans les prochains jours une évaluation indépendante, complète et transparente, notamment sur l’environnement et la biodiversité ».

Cet accord permet l'importation d'environ 100 000 tonnes de bœuf en provenance des quatre pays d'Amérique latine sans encourir de droits de douane.

France 24/AFP

Malgier Martel

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