Un épaulard malade a été retrouvé mort en France

Des militants disent avoir trouvé une orque morte et malade après avoir nagé dans la Seine en Normandie, en France.

L’orque de quatre mètres de haut a été repérée pour la première fois près de l’embouchure de la rivière il y a deux semaines, mais a fait son chemin à des dizaines de kilomètres en amont vers la ville de Roan.

Un plan pour le ramener à la mer à l’aide d’indices audio a échoué et les experts ont conclu que son état était très mauvais.

Les autorités se sont préparées à euthanasier la baleine, mais les militants disent qu’elle est morte de causes naturelles.

Le groupe de campagne environnementale Sea Shepherd a tweeté que le corps de l’orque avait été retrouvé lundi à 11h48 heure locale.

Reuters a cité le chef du groupe, Lamia al-Samali, disant que l’orque avait été réduite à un « fantôme » lundi et qu’elle était morte avant toute tentative d’euthanasie.

Les militants ont déclaré qu’ils étaient restés avec le corps pour s’assurer qu’il n’avait pas heurté un navire, ce qui pourrait compromettre une autopsie ultérieure.

L’équipe de secours doit récupérer le corps et l’amener à la plage.

L’orque a été aperçu pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre près de l’embouchure de la Seine.

Les experts ont conclu qu’il était gravement atteint d’une maladie des muqueuses – une nouvelle maladie découverte chez les mammifères marins – lorsqu’il n’a pas prêté attention aux stimuli vocaux, révélant un manque de vigilance et un comportement désorganisé.

La maladie, qui commence par une infection cutanée, se propage au cœur, aux poumons et au cerveau, et on croyait que la maladie était très avancée.

Les responsables locaux espèrent utiliser l’autopsie pour approfondir les recherches sur la maladie, qui est apparue en Amérique du Nord mais pas encore en Europe.

Membre de la famille des dauphins, les orques se trouvent dans un certain nombre d’environnements marins différents allant de l’Arctique et de l’Antarctique aux eaux tropicales.

Certains d’entre eux ont rarement été aperçus dans la Manche et il est rare d’en voir un dans le fleuve.

Léone Duchamps

"Amateur accro au café. Communicateur. Expert Internet certifié. Joueur. Fanatique de musique."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *