Mercredi 17 août, l’armée française a annoncé qu’environ 3 000 de ses soldats resteraient stationnés au Sahel deux jours après avoir achevé son retrait du Mali, qui a accusé la force française anti-extrémiste Barkhane d’avoir commis des « actes d’agression » à son étage.
Répondant à une question de l’Agence France-Presse, les chefs d’état-major français ont déclaré: « Dans le cadre de la réorganisation de l’opération Barkhane hors du Mali, environ 3 000 soldats resteront au Sahel et exerceront leurs fonctions à partir de bases au Niger et au Tchad, ainsi que avec nos partenaires africains : un partenariat militaire de combat et un partenariat militaire. » opérations opérationnelles et logistiques.
« La fin de la présence militaire française dans l’opération Barkhane au Mali ne marque pas la fin de l’opération Barkhane, la transformation de l’opération Barkhane est bien plus profonde que ce retrait du Mali », a déclaré le colonel Pierre Goodyear, porte-parole des chefs d’état-major interarmées. .
Il a souligné que « ce dossier s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche partenariale avec les pays africains qui en ont fait la demande ».
Le porte-parole militaire français a donné l’exemple du Niger, où les armées française et nigérienne « effectuent des patrouilles conjointes et mènent des exercices conjoints ».
La force de Barkhane comptait jusqu’à 5 500 soldats au plus fort de son déploiement au Sahel.
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La junte militaire au Mali, au pouvoir depuis 2020 et qui serait impliquée dans le groupe paramilitaire russe Wagner, bien qu’elle le nie, a ordonné lundi à l’armée française de quitter définitivement le pays après y avoir été pendant neuf ans et demi. dans le cadre de la tâche de lutte contre les groupes extrémistes.
La présidence française a déclaré lundi que « la France reste engagée pour le Sahel » et « la région du golfe de Guinée et du lac Tchad, avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme ».
Selon le chef d’état-major français, outre la force Barkhane, Paris compte également 900 hommes stationnés en Côte d’Ivoire, 350 au Sénégal et 400 au Gabon.
Mercredi, Bamako a divulgué une lettre de son ministre des affaires étrangères, Abdallah Diop, au Conseil de sécurité de l’ONU appelant à la fin de ce qu’il appelle les « actions agressives » de la France, notamment « la collecte de renseignements pour les groupes terroristes opérant au Sahel et des fusils et des munitions sur eux. »
Mercredi, le commandant de la force Barkhane, le général Bruno Baratz, a déclaré à Radio France International (RFI) que ce type d’accusations est « un peu offensant pour la mémoire de nos 59 collègues tombés pour le Mali et pour tous les Maliens qui ont combattu sur notre côté » ainsi qu’aux éléments de la mission onusienne unie au Mali (MINUSMA).
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