Après la publication du décret de réforme des retraites… Macron s'adressera aux Français

Le président Emmanuel Macron s'adresse lundi aux Français après la publication samedi au Journal officiel du décret réformant le système des retraites. L'amendement appelle explicitement à relever l'âge de la retraite à 64 ans et suscite le ressentiment des Français, tandis que les syndicats insistent sur le fait qu'ils continuent de se mobiliser contre cet amendement.

Publié dans:

4 minutes

Après la libération Décret portant réforme du système de retraiteLe président Emmanuel Macron envoie une lettre à… Le français Lundi .

Les syndicats avaient « officiellement » demandé au président français Emmanuel Macron, qui disposait de quinze jours pour faire entrer le texte en vigueur, « de ne pas promulguer la loi ».

Samedi, la secrétaire générale de la Confédération générale des syndicats (CGT), Sophie Binet, a condamné cette décision « honteuse », tandis que son homologue de la Confédération française démocratique des syndicats, Laurent Bergé, a regretté le « manque de respect envers les travailleurs ». « .

Frédéric Soyeau, du syndicat Manpower, a déclaré : « La volonté d'agir vite semble être une provocation. »

Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a qualifié samedi la publication du texte de « mépris » et a dénoncé « une chicane démocratique » pour s'abstenir de relever l'âge de la retraite. 62 À 64 Années.

L'Elysée a annoncé samedi après-midi que le chef de l'Etat s'entretiendrait lundi soir à la télévision avec les Français « dans la logique du calme » et « au-delà des retraites, tiendrait également compte des acquis », a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. faisant référence à la baisse du chômage et des impôts ainsi qu'à l'augmentation du nombre de stagiaires.

La Première ministre Elizabeth Bourne a prononcé un discours samedi après-midi au Conseil national du parti présidentiel Ennahda à Paris, réaffirmant l'intention de son gouvernement d'aller de l'avant.

« Nous sommes déterminés à accélérer les réformes post-retraites », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté : « Nous voulons construire une France de plein emploi… pour garantir l'égalité des chances… et nous engager en faveur de la santé et de l'éducation ».

« Ce n'est pas encore fini »

En revanche, les syndicats unis contre cette réforme ont confirmé il y a trois mois que « l'affaire n'est pas encore réglée ».

Ce ne sera pas facile de reprendre contact avec elle. Un proche de Macron a admis : « Cela laissera du ressentiment et des cicatrices. »

Réunis dans la soirée, les syndicats ont estimé que le rejet de six dispositions de réforme par le Conseil constitutionnel (notamment en matière d'emploi des personnes âgées) rendait cette disposition « déjà injuste (…) encore plus déséquilibrée ».

Le conseil a également bloqué une première demande de la gauche visant à organiser un projet de référendum. Il sera publié dans 3 La décision de May sur un deuxième projet avancé par la gauche vise à contrecarrer la réforme.

Borne a souligné qu'« il n'y a ni gagnant ni perdant » et a noté que « le chemin institutionnel et démocratique » pour le texte adopté à l'Assemblée a pris fin après l'utilisation de la clause.49.3« , controversé dans la constitution française, qui permet l'adoption d'un projet de loi sans vote.

La décision du Conseil constitutionnel a suscité mécontentement et colère, conduisant à des rassemblements massifs dans le pays, dont certains se sont transformés en manifestations violentes. Il a été arrêté à Paris 112 Selon la police, une personne.

Ces derniers jours, l'intensité des protestations que connaît le pays depuis la mi-janvier s'est atténuée, notamment jeudi, douzième jour de mobilisation.380 Un millier de manifestants, selon le ministère de l'Intérieur, 1,5 millions, selon l'Union générale.

Le mouvement social, l'un des plus importants de ces dernières décennies, a commencé après l'introduction du projet de réforme. dix janvier, avec des manifestations massives alors que le texte est examiné au Parlement dans une ambiance très tendue entre le gouvernement, qui ne dispose pas de majorité absolue au Conseil, et l'opposition.

« Décision le jour de la fête du travail »

Les principaux partis d'opposition ont confirmé leur détermination à poursuivre leur combat.

Le leader de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré : « La lutte continue » et a évoqué une « fête du Travail décisive ».

La dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen a souligné que « le sort politique de la réforme des retraites n'est pas encore décidé » et a noté que la mise en œuvre de la réforme « conduirait au clivage final entre le peuple français et Emmanuel Macron ».

Représentants et sénateurs socialistes ont annoncé leur intention de présenter un texte législatif appelant à l'abolition de la réforme des retraites.

De son côté, le leader traditionnel de la droite Eric Cioti a appelé « toutes les forces politiques » à « accepter » la décision du Conseil constitutionnel.

La France a l’un des âges de départ à la retraite les plus bas des pays européens.

Le pouvoir exécutif justifie son projet par la nécessité de remédier au déclin financier des fonds de pension et au vieillissement de la population, mais ses opposants le jugent « injuste », en particulier pour les femmes et les travailleurs occupant des emplois pénibles.

France 24/AFP

Andrien Barre

"Maven de la bière. Expert du Web. Troublemaker de longue date. Organisateur en herbe. Communicateur général. Gourou de la télévision."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *