Biden lance un « partenariat régional » avec l’Amérique latine sur l’immigration

La Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden annoncera aujourd’hui (vendredi) un « partenariat régional » avec les pays d’Amérique latine sur l’immigration à l’issue du Sommet des Amériques à Los Angeles, entaché de tensions diplomatiques.

Un haut responsable de la Maison Blanche, s’adressant aux journalistes par téléphone, a déclaré que le président américain « exige que tous les gouvernements sur la route de l’immigration établissent ou renforcent les processus de demande d’asile dans leur pays et protègent plus efficacement leurs frontières » et « identifient les personnes qui. .. ne sont pas « éligibles » à l’asile, mais ils ne l’ont pas été. Il y a beaucoup de détails sur la « Déclaration de Los Angeles » qui consacrera le principe de « responsabilité partagée » face à l’immigration.

Le responsable de la Maison Blanche, qui a requis l’anonymat, a précisé que Washington « ne s’attend pas à ce que tous les pays » d’Amérique latine présents au sommet signent le texte.

La question de l’immigration est politiquement très sensible pour Biden. L’opposition républicaine l’a accusé de négligence alors que des milliers de personnes tentent chaque jour de franchir la frontière sud des États-Unis, tandis que la gauche lui reproche de ne pas avoir mis en œuvre une politique d’immigration plus humaine que son prédécesseur, Donald Trump, comme promis.

L’effet du texte que Washington entend faire passer est incertain car le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, principal partenaire en la matière, n’est pas à Los Angeles pour protester contre la décision américaine d’envoyer Cuba, le Venezuela et le Nicaragua en raison des réserves américaines de ne pas inviter « sur la démocratie et les droits de l’homme. D’autres dirigeants ont verbalement blâmé le président américain lors d’une session plénière hier (jeudi).

Ce sommet américain vise à redynamiser le dialogue des États-Unis avec une région qui n’était pas encore au centre des intérêts diplomatiques de l’administration Biden. Jusqu’à présent, le sommet n’a pas abouti à d’importantes annonces financières, mais plutôt à des promesses de partenariat sur des questions économiques, sanitaires ou face au changement climatique.


Denise Herbert

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